Le mardi, 15 janvier dernier, les forces de sécurité ont pu mettre la main sur un espion allié au jihadistes. L’opération a eu lieu, selon des sources sécuritaires à l’Iota où il serait allé accompagner un parent. A son arrivée, il ne cessait de communiquer. Et grâce à la vigilance d’un citoyen, il s’est révélé qu’il était en ligne avec les djihadistes.
Le monsieur, un nordiste, est domicilié à Kalaban Coro plateau. Quand nous nous sommes rendus à chez lui, tous ses voisins nous ont confié ne pas être surpris de son arrestation. Il est toujours seul et ne côtoie personne. En plus de cela, ses voyages incessants vers le nord, toujours d’après ses voisins intriguaient plus d’un. Selon un groupe de jeunes que nous avons rencontré au même lieu, ce monsieur n’est pas le seul espion dans le quartier. Ils disent soupçonner d’autres qu’ils ont même signalés auprès des forces de sécurité.
Chute de Diabaly : Des proches d’un traitre à l’endroit de l’armée, épinglés
Suite aux frappes aériennes de la France qui ont dispersé l’alliance des islamistes radicaux (AQMI, MUJAO, An Sardine, Boko Haram), qui s’était emparés de la ville de Konna et tentés de se diriger vers Sévaré, une partie s’est retrouvée à Diabaly. Une zone rizicole située à 400 kilomètres de Bamako. Une irruption qui a surpris plus d’un. Mais selon des informations, leur départ vers Diabaly serait dû à des traitres à l’endroit de l’armée malienne qui ont rejoint les rangs des rebelles en 2008. « Dans leurs rang, j’ai vu le fils et le chauffeur du chef de commandement de la localité, qui en 2008 a trahi l’armée au profit des rebelles », nous a confirmé un habitant de Diabaly joint au téléphone, hier.
Gao : pour limiter les dégâts, Malitel et Orange déconnectent la ville
Compte tenu des frappes aériennes et bientôt du déploiement des forces terrestres de la CEDEAO et d’autres pays amis au Mali, pour la reconquête des territoires occupés par des djihadistes, les réseaux Malitel et Orange auraient déconnectés la ville de Gao à partir de leur centrale. Pour limiter les dégâts qui peuvent intervenir. Selon d’autres sources bien introduites, c’est la France qui les aurait demandé cela. Secrets militaires oblige.
