Deux organisations de défense des droits de l'homme demandent l'ouverture d'une enquête sur des exactions que des soldats de l'armée malienne auraient commises dans le centre du pays, notamment à Sévaré, Mopti et Niono. Une affaire prise très au sérieux par Paris et Bamako, alors que des troupes africaines commencent à se déployer dans le pays.
De graves violations des droits de l’homme auraient-elle lieu dans le cadre de la reconquête du Nord-Mali ? C'est ce que redoute la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) qui, le 23 janvier, treize jours après le début de l'intervention française, a accusé des soldats de l'armée malienne d'avoir perpétré « une série d'exécutions sommaires », dans l'ouest et le centre du Mali, réclamant la création « immédiate » d'une commission d'enquête indépendante.... suite de l'article sur Jeune Afrique