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Mali Demain N° 348 du

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Libération des « cerveaux » du contre coup du 30 avril dernier : Pour apaiser les esprits…
Publié le vendredi 25 janvier 2013  |  Mali Demain


Abidine
© Autre presse par DR
Abidine Guindo, chef des commandos parachutistes des Bérets Rouges
Chef des commandos parachutistes des Bérets Rouges


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La nouvelle a été accueillie comme une douche écossaise pour les défenseurs de l’armée mais bien reçues par les familles des militaires arrêtés dont le patron de bérets rouges, Colonel Abidine Guindo, Hamidou Cissoko dit « Man » (chef d’état Major particulier d’ATT, non moins ami) ou de Mamadou Lamine Konaré dit « Mala » (fils de l’ancien Président AOK) et de bien d’autres, semble-t-il.

Selon nos informations, « leur mise en liberté ordonnée par le juge en charge de l’instruction du dossier a été effective afin de calmer la tension qui règne au sein de la grande muette ». « Ce qui est normal », explique un spécialiste « même si la justice civile n’est pas habileté par la suite à juger cette affaire sensible et grave. Elle relève de la justice militaire car il s’agit de fautes militaires. Que dire des victimes militaires et civiles que les bérets rouges ont froidement assassinées ou tuées? Ce qui est regrettable et incompréhensible que cette affaire du 30 avril 2012, soit politisée de la sorte alors qu’il s’agit d’un problème militaire sérieux. Le premier du genre dans la vie de notre vaillante armée». En fait, il s’agit précisent nos informations, d’une raison d’état qui a poussé les autorités actuelles à vouloir procéder ainsi.

Laisser le Président du Comité Militaire de Suivi de la Réforme de l’armée gérer

« C’est une manière pour les pouvoirs publics actuels de vouloir maîtriser cette affaire qui est beaucoup plus militaire que politique. Quand est-ce qu’ils vont comprendre cela ? Il faut arrêter la politisation à outrance de notre armée !

Dans ce cas, qu’on laisse le Président du Comité Militaire de Suivi et de la réforme de l’armée et son équipe de la gérer. Il reste à savoir si les personnes libérées ne tenteront pas des actions pour se venger ?», nous confie un militaire qui a gardé l’anonymat. « Si tel est le cas, nous tirerons les leçons. Mais je pense que l’heure n’est pas à ce genre de projet suicidaire et gravissime. La réconciliation demande certes des sacrifices. Il le faut, nous le savons mais que tous les acteurs soient de bonne foi. Et les autorités en procédant ainsi au moment où l’armée se bat courageusement sur le terrain, ont leurs raisons pour vu que leur geste contribue à amener la paix et réconcilier des frères d’armes. Nous attendons de voir ! Il ne faut surtout pas réveiller le lion qui dort. Cela ne profitera à personne», poursuit son camarade.

Ce qu’il faut retenir de cette affaire, c’est que le président par intérim en avait fait une promesse de réconcilier l’armée avec elle. « Est-ce la manière et le moment ? Je pense que non ! », martèle un observateur avisé. « La libération même provisoire des auteurs présumés du contre coup du 30 avril 2012, rentre dans le cadre dit-on à la Base de réconcilier l’armée avec elle même», explique une source proche du dossier.

Dans ce cas, n’est-il pas mieux d’attendre la libération des régions du nord pour le faire ?

Bokari Dicko

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