Le texte marque nombre d’avancées parmi lesquelles la mise en place obligatoire de la Caisse autonome régionale de règlements pécuniaires des avocats
En prélude à sa rentrée solennelle, prévue pour demain sous la présidence du chef de l’Etat, le Barreau malien a entamé hier une session de formation au Centre international de conférences de Bamako. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre était présidée par le Bâtonnier Seydou S. Coulibaly. Il a avait à ses côtés au présidium, ses homologues du Burkina Faso, Mamadou Traoré, du Sénégal, M’baye Guèye, et le représentant résident de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dans notre pays, Hyacinthe F. Akoko.
Pendant trois jours, les avocats débattront de thèmes comme « le nouvel exercice de la profession d’avocat au regard du Règlement n° 5 de l’Union économique et monétaire ouest africaine ». Ce texte, âgé à peine d’un an, a été présenté hier aux avocats qui doivent s’en approprier. Ouvrant les panels, le Bâtonnier de l’Ordre des avocats a souhaité la bienvenue à ses confrères et consœurs des huit pays de l’UEMOA. Seydou S. Coulibaly a sollicité une attention particulière des avocats pour une compréhension claire de ce texte. Selon lui, les thèmes choisis relèvent des domaines naturels de l’exercice de la profession d’avocat.
Évoquant le règlement n° 5, le Bâtonnier l’a présenté comme une avancée à tout point de vue. « Un texte harmonisé applicable à huit pays ne peut être modifié unilatéralement par un pays », souligne-t-il. En terme d’avancée, il a cité l’instauration de la mise en place obligatoire de la Caisse autonome régionale de règlements pécuniaires des avocats (CARPA).
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