Y aviez-vous songé ? Les hommes de petite taille semblent avoir plus de chances que les autres de s’installer au pouvoir. Et d’y faire de vieux os. On dirait qu’Allah soubhana wa tallah, dans Son infinie sagesse, compense leurs chers centimètres manquants par un long bâton de commandement. Je m’appuie, pour faire mon constat, sur une longue liste de dirigeants pas plus hauts que deux pommes.
Commençons par Nicolas Sarkozy (photo), qui a présidé la France de 2007 à 2012. Le bonhomme est si court que n’importe qui contemplerait sans peine le sommet de son crâne. Pour hisser sa taille (1,58 mètre) à la hauteur de ses éminentes fonctions, Sarkozy aimait hausser frénétiquement les épaules, rouler de gros yeux et, surtout, chausser des talonnettes de 12 centimètres de haut (confidences de son bottier). De quoi transformer n’importe quel pygmée en giraffe, non ? Et pour faire bonne mesure, le président ordonnait à ses photographes de le faire plus haut que nature, histoire d’épater les sots.
L’ancien président chinois, Deng Chiaoping, ne mesurait, lui, que 1,50 mètre. A peine plus haut qu’un pot de fleurs, dites-vous ? Deng reste cependant très grand par son oeuvre car il est le vrai père de la modernisation et du développement économique de la Chine populaire.
Oumar Bongo, l’ancien chef d’Etat gabonais, ne mesurait que 1,51 mètre. Pas de quoi donner envie de grimper au mont Kilimanjaro ! Toutefois, il a tenu le pays d’une main de fer pendant quatre décennies et eut assez d’influence pour obtenir un rémaniement du… gouvernement français. Vous parlez d’un néo-colonialisme à l’envers !
Kim Jong-il, l’ancien président nord-coréen, mesurait 1,60 mètre. Rien de bien imposant, n’est-ce pas ? Mais il ne fallait pas s’approcher de ce tyran qui, à lui tout seul, soumit une nation de 25 millions d’habitants dont il envoya dans la tombe un bon dixième, les plus dangereux étant livrés aux crocodiles du palais.
Napoléon Bonaparte, empereur des Français, mesurait lui aussi juste 1,60 mètre. Un véritable nabot ! D’où, sans doute, ses rêves de grandeur et sa soif de dominer l’Europe. Après avoir réussi l’exploit de confisquer la révolution bourgeoise de 1789 et pendu les révolutionnaires les plus bruyants, Napoléon crée l’empire (rien que ça!) sur les cendres encore fumantes de la royauté et conduit des batailles jusqu’à son exil forcé à Sainte-Hélène.
Napoléon, le plus illustre des Français (eh oui, bien plus illustre que Charles De Gaulle!), frémirait de partager les mêmes mensurations que Staline, grand coupeur de têtes devant l’Eternel.
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