u Mali il ya des scènes auxquelles nous ne sommes habitués. Mais chaque jour à ses réalités. Le lundi 7 mars aux environs de 16 heures, un apprenti a égorgé de sang-froid son camarade. Notre détraqué n’était pas à son premier crime. Il avait été déjà cité dans un meurtre, mais comme la justice malienne est ce qu’elle est, il a pu se tirer d’affaire. Encouragé par cette impunité, il a donc récidivé ce jour fatal. D’ailleurs, ce criminel disait à qui voulait l’entendre que lui égorge ceux qui se rebellent contre lui. Après avoir longtemps menacé de mort son camarade, il passa à l’acte. Lors d’une altercation, il le renversa à terre et l’égorgea tranquillement !
Après avoir commis son forfait il tenta de se refugier sous le kiosque des policiers. Mais ceux derniers ont vite pris la poudre d’escampette devant la furie de la foule. Il finira par être lynché à mort par la populace révoltée. Les renforts de police et de gendarmerie n’y ont r en fai ont pas pu contenir la foule. Les gens disaient, il servira d’exemple à tous les assassins qui doivent être tués ; sinon si l’affaire arrive en haut c’est fini.
Badou S. Koba