Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Housseyni Amion Guindo, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la 12ème réunion du bureau des experts de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la francophonie (CONFEJES). C’était le 14 mars au Radisson Blu, en présence de M. Bouramah Ali Harouna, Secrétaire général de la CONFEJES ainsi que de plusieurs représentants des départements ministériels.
Le Secrétaire Général de la CONFEJES, M. Bouramah Ali, dans son intervention, a condamné les événements douloureux survenus à Bassam et a adressé ses condoléances au Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire. Et d’indiquer que la République du Mali est connue pour son attachement à la fraternité et à l’amitié entre les peuples, son engagement pour les valeurs mentionnées dans la charte fondamentale de la Francophonie au sein de laquelle la CONFEJES porte les questions relatives à la promotion de la jeunesse et au développement des sports. « En confiant l’organisation de cette réunion à votre pays, la 35ème session ministérielle tenue à Kinshasa, les 13 et 14 mars 2015, avait à cœur d’en faire une date phare dans la trame de l’histoire de l’organisation ». Selon lui, le rendez-vous de Bamako débute dans d’excellentes conditions qui rassurent quant à la faisabilité objective du mandat, tel que prévu par l’article 22 des statuts de la CONFEJES qui confère des compétences sur le bon fonctionnement et la mise en œuvre des programmes.
Aux dires du Secrétaire général de la CONFEJES, au-delà de ce mandat statutaire, la 12ème réunion du Bureau a été investie par la 35ème session ministérielle, de la mission de procéder à une révision de la programmation quadriennale et au besoin d’examiner la faisabilité des contributions des pays du sud et de poursuivre la révision des textes fondamentaux.
Selon le Ministre des sports, Housseyni Amion Guindo, la conférence prend une envergure toujours plus grande et jouit d’un prestige incontesté « cette dynamique nous permet d’écrire chaque jour les plus belles pages de son histoire » dit-il. Pour lui, au niveau des secteurs de la jeunesse et des sports, les actions doivent êtres orientées vers la création et l’animation des centres de promotion des jeunes, l’institution d’échanges et de chantiers des jeunes, le développement du sport de masse, l’organisation du sport pour tous. Le ministre a affirmé que le Mali, pour sa part, a déjà initié un certain nombre d’actions à savoir, la création d’un fonds d’appui national du sport, l’adoption d’une politique cadre de développement de la jeunesse, la mise en place de la fédération nationale du sport scolaire et universitaire.
Bintou Diarra, stagiaire