Le ministère de l’Équipement, des transports et du désenclavement a tenu, hier jeudi, dans la salle de conférence du DFM, l’atelier de validation de son budget programmes 2016, au titre des réalisations de 2015, estimé au total à 81 777 815 FCFA, répartis entre le personnel, le fonctionnement et les investissements des composantes : Administration générale ; construction et l’entretien des routes ; développement et sécurisation des transports de surfaces et maritimes ; développement du transport aérien ; et enfin développement de la cartographie, de la topographie et de l’assistance géographique.
La cérémonie d’ouverture de la journée était présidée par le conseiller technique, Adama GUINDO, représentant le ministre de l’Équipement, des transports et du désenclavement. Il avait à ses côtés, le directeur national adjoint des routes, Abdoulaye DAOU et celui des transports. On y notait également la présence de plusieurs responsables des structures relevant du département.
Selon l’émissaire du ministre, cette année, l’atelier se tient dans un contexte marqué par la mise en œuvre des recommandations des missions de revues du budget programmes effectuées en 2010 et 2011 par la direction générale du Budget, cela conformément au canevas mis en place suite auxdites recommandations.
Aussi, a-t-il rappelé, depuis 1998, notre gouvernement s’est engagé dans un processus de réforme budgétaire afin d’assurer une meilleure lisibilité du document budgétaire et surtout la cohérence entre les stratégies de développement et les allocations de ressources publiques à travers la Loi de finances.
Pour M GUINDO, l’exercice est d’autant important qu’il est nécessaire d’indiquer qu’en 2017, débuterait l’application du budget programme conformément aux directives de l’UEMOA ; et le Mali doit être au rendez-vous.
Ainsi, il a invité les administrateurs de crédit à travailler en synergie pour relever le défi de la gestion transparente des ressources mises à leur disposition.
Au cours de cet atelier, il s’agira pour les nombreux participants de valider les résultats des concertations tenues à l’interne sur les réalisations du budget programmes pour l’exercice 2015 ainsi que le budget programmes 2016 ; de passer en revue d’une part les objectifs des 5 composantes du budget programmes afin d’apprécier leur pertinence et évaluer les indicateurs de performance retenus au titre de l’année 2015 au niveau de leur département.
De même, les participants doivent tirer tous les enseignements en amplifiant les acquis et en proposant des solutions idoines et réalistes à l’effet de remédier aux insuffisances constatées. Car, est-il convaincu que le développement socioéconomique de notre pays dépend fondamentalement du développement et de la promotion des infrastructures de transports routiers, aériens, ferroviaires, fluviale et maritime.
« La transparence et la rigueur doivent être notre crédo, les nouveaux paradigmes doivent sous-tendre nos actions. Nous devons à ce que toute dépense soit adossée obligatoirement à une recette », a martelé le conseiller technique Adama GUINDO.
Selon l’agenda de la journée, 3 groupes de travail seront constitués, et répartis entre 5 programmes : Administration générale ; Construction et l’entretien des routes ; développement et sécurisation des transports de surfaces et maritimes ; développement du transport aérien ; et Développement de la cartographie, de la topographie et de l’assistance géographique.
Par ailleurs, il ressort du tableau des charges par programme, un total de 81 777 815 FCFA, répartis entre le personnel pour 1 956 476 FCFA ; le fonctionnement pour 8 679 722 FCFA ; et les investissements pour 71 141 617 FCFA.
Pour rappel, le ministère de l’Équipement, des transports et du désenclavement a pour mission d’élaborer et mettre en œuvre la politique nationale dans le domaine de l’équipement et des transports.
À ce titre, le département est chargé de développer les infrastructures de désenclavement intérieur et extérieur du pays ; d’élaborer et mettre en œuvre les règles relatives à la circulation et à la sécurité dans le transport ; d’exécuter et contrôler les travaux d’équipement topographiques et cartographiques ; promouvoir la météorologie et ses différentes applications.
Par Sékou CAMARA