Le parti présidentiel a du mal à tenir ses assises plusieurs mois reportés. Initialement prévu pour ce mois de mars, le congrès ordinaire du Rassemblement pour le Mali (RPM) est reporté au mois d’avril, voire même mai prochain. Si la raison mise en avant est le retard pris dans le renouvellement des instances, la face cachée de l’iceberg est le problème de leadership, le parti ayant du mal à trouver le “Tisserand” capable de filer du bon coton pour mériter d’être un digne successeur d’IBK.
On annonce un duel à mort entre les partisans du secrétaire général Bocary Tréta et ceux du président de l’Assemblée nationale dont les soutiens mettent en avant que leur champion présente l’avantage de n’être pas d’un clan. Mais, le clanisme créé au sein de cette formation politique fait craindre un congrès sous haute tension et qui pourrait aboutir à l’explosion du parti présidentiel.
On n’attend qu’un signal de l’ancien président du parti, Ibrahim Boubacar Kéita, qui ne vient pas puisque celui-ci, doublé par les “Tisserands” lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale et pris à partie suite au dernier remaniement à travers un communiqué défiant, refuse de descendre dans l’arène au grand dam des opportunistes qui veulent être du côté du futur président du parti majoritaire.
DAK