A l’issue de la cérémonie célébrant la journée internationale des femmes qu’elle a organisée, la présidente de l’Union des femmes de la Section RPM de Baraouéli, non moins membre du Bureau national de l’Union des femmes du parti d’IBK, Mme Aïchatou Cissé dite Massan, nous a accordé une interview dans laquelle elle dit toute sa satisfaction d’avoir réussi son pari. Convaincue désormais que les femmes et les jeunes de Baraouéli comptent beaucoup sur elle pour leur autonomisation socioéconomique, Mme Cissé pense pouvoir les mobiliser pour les prochaines municipales en faveur de son parti.
Quelles sont vos impressions à l’issue de cet événement ?
Des sentiments de joie ! Mon objectif a été atteint : j’ai pu mobiliser et rassembler toutes les femmes de Baraouéli et ce, sans considération d’appartenance politique, afin qu’on puisse fêter ensemble le 8 mars. Je voulais que les femmes de Baraouéli aussi se reconnaissent dans cette manifestation et les choses se sont bien déroulées.
Et justement, pourquoi le 8 mars et à Baraouéli en milieu rural, quand on sait surtout que c’est une affaire de grandes dames de centres urbains ?
Comme je l’avais dit tantôt, je voulais que les femmes de Baraouléli aussi se sentent concernées par le 8 mars. Nous n’en sommes pas à notre première. L’année dernière, nous avons organisé la même chose et s’il plaît à Dieu, nous allons pérenniser l’initiative et fêter le 8 mars de chaque année avec les femmes de Baraouéli.
Que peuvent espérer les femmes de Baraouéli des fonds le président de la République a alloués pour l’autonomisation des femmes maliennes ? Que feront Mme Aïchatou Cissé et l’Union des femmes du RPM pour leur permettre d’acquérir le financement de leurs projets ?
Les femmes de Baraouéli, il faut le rappeler, sont déjà organisées en associations, qui ont des récépissés…Vous savez, il faut déjà lever l’équivoque sur ces fonds qui sont plutôt destinés à toutes les femmes du Mali, organisées en associations. C’est donc une affaire de regroupements. Dans les jours ou les semaines à venir, je vais discuter avec les associations de femmes de Baraouéli et voir ce qu’on peut faire pour elles, sans considération de couleur politique.
Ne faut-il pas entrevoir un agenda politique derrière la célébration du 8 mars ?
Je suis sûre d’une chose et qui m’honore : les femmes de Baraouéli m’écoutent et, nous avons été à beaucoup de rendez-vous ensemble. Elles savent et sont convaincues que je me bats pour elles et suis dévouée à leur cause. C’est le plus important ! (rires)
Est-ce que Madame Aïchatou Cissé est candidate aux prochaines municipales à Baraouéli ?
Non ! Les listes des communales étaient déjà constituées et je n’étais pas sur la liste. Mon objectif est que le RPM ait la mairie à Baraouéli.
Quel message avez-vous à l’endroit des autorités et des députés de Baraouéli en tant que fille de cette localité pour son développement ?
Chacun fait de son mieux. Les députés de Baraouéli, je ne peux pas les juger même s’ils sont d’un autre parti. Mais, je pense sincèrement qu’ils sont en train de fournir des efforts. Quand on occupe un poste électif, on fait ce que l’on peut, hein ! Je ne pense pas que les députés de Baraouéli négligent leurs populations. Ils font de leur mieux. (Rires)
Boniface Dembélé, envoyé spécial