Situation de guerre au Mali : Mahmoud Dicko assène ses quatre vérités #aBamako

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Situation de guerre au Mali : Mahmoud Dicko assène ses quatre vérités

Publié le vendredi 25 janvier 2013 | L’express de Bamako

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Audience accordée par le Chef de l`Etat par intérim au Président du haut Conseil Islamique du Mali El Hadj Mahmoud Dicko.
Bamako,le 13 janvier 2013 à la résidence du Chef de l`Etat. Le Pr Dioncounda Traoré a reçu El Hadj Mahmoud Dicko.

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ORTM - 24/1/2013

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Crise malienne 2013

«Je regrette de ne pas pouvoir, me réserver quant à la non agressivité de la diplomatie malienne, c’était à elle de parcourir les pays musulmans afin d’éviter, ce désagrément de certains pays musulmans qui dénoncent l’intervention de la France dans notre pays, les choses ne sont pas expliquées», a dit M. Mahmoud Dicko président du Haut Conseil Islamique du Mali.

Suite au grand bruit de certains pays musulmans à la suite de l’intervention de l’armée française sur notre territoire afin de booster hors de nos frontières les narco trafiquants et bandits armés, le Haut conseil islamique du Mali (HCIM) a organisé une conférence de presse hier mardi 22 janvier 2012 à la maison de la presse.

La conférence a été animée par le président Mahmoud Dicko en présence des corps diplomatiques accrédites dans notre pays et de beaucoup d’autres organisations musulmanes du Mali.

Dans ses propos, le premier responsable des oulémas du Mali a tenu à apporter une précision à propos de la démarche que son organisation avait entamée afin de faire venir les djihadistes sur la table de négociation. Selon le président, les efforts du HCIM ont été vains car ces gens ne sont pas des personnes avec lesquelles on pouvait négocier.

Après une première rencontre que l’organisation a eu avec un responsable du Mouvement pour l’unicité et le jihqd en Afrique de l’Ouest (MUJAO), ils se sont rendus vite compte que ces gens n’étaient pas raisonnables. Et il a précisé qu’à part les opérations humanitaires que le haut conseil a eu à faire, le reste n’a pas abouti.

Pour revenir au sujet du jour, le président du HCIM a dit ceci : «le haut conseil constate avec regret que depuis le début de la crise au nord le 17 janvier 2012, le mali pays membre de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) n’a pas bénéficié du soutien de la solidarité islamique dont il devrait bénéficier.

Le Haut conseil dénonce avec la dernière vigueur la compagne de dénigrement dont est victime notre pays à travers le net, les journaux, à la télé, et à la radio.

Et cela par certains pays du golf et de surcroit des pays musulmans qui qualifie l’intervention militaire de la France au Mali comme étant une agression contre l’islam.

Le Haut conseil islamique du Mali réaffirme ici avec force que tous les musulmans du Mali apprécient hautement, l’intervention militaire française qui n’est pas du tout dirigée contre l’islam, bien au contraire, il s’agit de sauvegarder l’intégrité territoriale du Mali, son unité nationale, et la forme républicaine de son Etat.

Le Haut conseil lance un appel solennel à tous les maliens de toutes les confessions religieuses, pour une union sacrée autour du Mali, autour de notre vaillante armée et leurs frères d’armes de la France, et africains qui sont entrain de nous protéger au pris de leurs vies.

Le HCIM remercie chaleureusement les pays et les organisations sous régionales et internationales, en particulier la France et son excellence M. François Hollande.» Cependant pour terminer le guide des musulmans du Mali, a émis une réserve sur la diplomatie de notre pays.

Pour Mahmoud Dicko, la diplomatie malienne n’est pas du tout agressive, c’est ce qui explique, ces désagréments, il faillait rapidement démarcher les pays musulmans et les organisations musulmanes afin de leur expliquer la situation qui prévaut dans notre pays, leur faire comprendre, et la position du Mali, et la position des musulmans du Mali, nous, on n’a pas eu de mandat pour faire cela, nous sommes toujours restés derrière l’Etat. Tous ces pays qui parlent de combat contre l’islam n’ont t-ils pas tous un service de lutte contre le terrorisme ?, a conclu l’imam de Badalabougou.

Issa KABA

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