Le samedi 12 mars 2016 à Treichville, nous avons rencontré certains responsables du bureau central des Fare de Côte d’Ivoire, avec à sa tête le président du bureau central Seydou Sangaré, il est d’Abobo. Il était accompagné par le doyen Amadou Djiga, président Fare de Koumassi, vice-président du bureau central ; Mamadou Diakité, secrétaire général par intérim ; Kanté Lassina dit Soumaoro, secrétaire politique ; le conseiller du président et secrétaire à l’organisation et à la mobilisation, Bakary Diakité ; Ilias Niang, président de la jeunesse Fare ; Lassine Camara chargé des questions des étudiants. Il a été question des Fare en Côte d’Ivoire, la suite de l’implantation du parti, la distribution de la carte NINA, la situation des étudiants et les perspectives des Fare. Selon le président Seydou Sangaré, les Fare ont été 3ème en 2013, ils en ont tiré les enseignements et le travail continue pour une meilleure amélioration de ce score. «Nous nous préparons pour les élections à venir ; le parti est bien implanté maintenant».
C’est dans la matinée du samedi 12 mars 2016 que nous avons échangé avec les membres du bureau central du parti Fare en Côte d’Ivoire. C’est le président du bureau central Seydou Sangaré qui a introduit les échanges. Selon lui, son parti n’a aucun problème avec les autres formations politiques, puisqu’ils travaillent souvent ensemble. Les militants se retrouvent aujourd’hui dans les 10 communes d’Abidjan et dans les autres localités du pays. Il reconnaît qu’il y a eu des difficultés, mais tout est rentré dans l’ordre. «Certains sont partis, mais d’autres sont venus en masse, et ce mouvement continue. Je n’aime pas trop parler, dire que je suis ceci ou cela. Mais ce que nous faisons est sur de bonnes bases. Nous nous préparons pour les élections à venir.
Le parti est bien implanté partout maintenant. Nous avons trouvé des solutions à beaucoup de problèmes ; l’entente et le travail en commun sont notre force».
Mamadou Diakité, le secrétaire général par intérim, a abondé dans le même sens. «Nous avons nos sections partout en Côte d’Ivoire, cela est une réalité, et c’est vérifiable par tout le monde. Nous étions à Bamako pour la première convention des FARE. Dès notre retour, nous avons fait la restitution partout dans les 10 communes. Nous avons aussi continué avec la redynamisation du parti. Une délégation est partie à Bouaké, nous avons procédé à la mise en place du nouveau vice-président de Bouaké. C’est Sidi Sylla qui est le nouveau président des FARE à Bouaké». D’après lui, le travail continue partout dans une parfaite harmonie.
Prenant la parole, le président de la jeunesse Ilias Niang se dit être au service de la direction du parti.
«Cela fait 6 ans que je travaille dans cette mouvance. Nous avons commencé avec les associations, et actuellement, c’est le parti. Bientôt 6 ans que je suis avec Modibo Sidibé, je ne vais jamais changer. Beaucoup de gens sont venus et partis, mais pour nous, c’est une question de Modibo Sidibé et Dieu merci, la réalité des choses nous donne tous les jours raison. Beaucoup veulent revenir aujourd’hui. La porte n’est pas fermée, les FARE restent ouverts à tout le monde». Ilias Niang précise cependant que le désordre ne sera plus permis afin de préserver les acquis. Même ayant travaillé dans des conditions difficiles, il a souligné que Modibo Sidibé est arrivé 3ème lors de l’élection présidentielle. Ils comptent travailler à consolider cette performance. Et d’ajouter : «Il faut dire à tout le monde que le parti Fare est en train de travailler en Côte d’Ivoire, grâce à l’entente entre nous-mêmes. Le parti a des femmes et des hommes engagés ; ils savent ce qu’ils sont en train de faire et le résultat va suivre bientôt».
Quant au doyen Amadou Djiga, président Fare à Koumassi et vice-président du bureau central, il a mis l’accent sur la consolidation des acquis, le renforcement des liens de solidarité entre les militants. Il dira aussi qu’être avec Modibo Sidibé exige certains comportements : la sincérité, l’honnêteté et l’intégrité dans le travail. Car, pour lui, Modibo Sidibé incarne le travail bien et l’honnêteté au service du Mali. «Il n’est pas un homme sale. Tout le Mali peut au moins lui reconnaître cela. Mais les gens n’aiment que l’argent, ils ne disent plus la vérité», a-t-il déclaré. Bakary Diakité, le secrétaire à la mobilisation et à l’organisation, a articulé son intervention autour de ce qu’ils sont en train de faire pour aider leurs militantes et militants à avoir leur carte NINA. Les responsables des Fare ont constaté qu’au lieu de 55000 cartes NINA, comme annoncé, il en manque de plus de 20000. «Nous avons repéré 150 personnes qui n’ont pas eu leur carte Nina. Ils ont leur photo, leur nom, mais ils n’ont pas leur carte NINA».
Lassine Camara, chargé des questions des étudiants, a salué la bonne marche du parti, l’entente et la communication entre les militants. Selon lui, beaucoup de jeunes universitaires sont membres des Fare ; ils font régulièrement des réunions. La plupart sont des étudiants à l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. L’inquiétude de ces jeunes, c’est surtout le chômage. Mais ils reconnaissent cependant les efforts consentis par les responsables des Fare pour les aider à faire de bonnes études ou même à venir dans les universités du Mali. Selon le Secrétaire politique et non moins conseiller spécial du président Seydou Sangaré, les Fare travaillent en parfaite harmonie et le parti se porte bien et même très bien. «Nous avons fini avec les pires moments. Actuellement, nous nous connaissons très bien. Beaucoup de gens étaient avec nous pour des questions d’intérêt et sont ensuite partis. Aujourd’hui, nous avons suffisamment réfléchi et nous savons que seul le travail paye.
Nous allons continuer comme ça», a déclaré Lassina Kanté dit Soumaoro. Il souhaite que Modibo Sidibé vienne en tournée en Côte d’Ivoire, pour voir le travail qu’ils ont abattu. «Le président Modibo Sidibé peut compter sur nous, nous travaillons très bien en Côte d’Ivoire. Modibo Sidibé peut compter sur nous, ici, pour les élections à venir. Si nous ne sommes pas 1er on sera 2ème». En conclusion, le président Seydou Sangaré se dit très confiant. «Modibo Sidibé et l’ensemble des militantes et militants peuvent compter sur nous. Nous continuerons notre travail, dans l’entente, la sérénité, comme le veut Modibo Sidibé et le résultat, on le verra».
Kassim TRAORE