Les différentes initiatives menées par les pouvoirs publics en matière de réforme institutionnelle intervenue dans le secteur et d’autres initiatives lancées par les pouvoirs public valent à notre pays d’être cité aujourd’hui en exemple dans la sous-région
au profit du secteur de l’eau potable à travers la création de deux sociétés : une société de patrimoine (la SOMAPEP-SA) et une société d’exploitation (la SOMAGEP-SA) et l’engouement suscité par cette réforme auprès des partenaires techniques et financiers font du Mali un exemple sous régional dans la bataille pour l’eau potable.
Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, a célébré hier (mardi), la Journée mMondiale de l’eau. Une des thèémes atiques consacrées à l’événement cette année est : « l’eau et l’emploi ». La problématique de l’accès à l’eau potable demeure un défi majeur auquel est confronté le développement humain durable dans les pays en voie de développement. Le déficit hydrique dont souffrent les populations de cess pays en voie de développement s’explique moins par une insuffisance de ressources en eau que par une insuffisance de moyens financiers.
Un rapport publié récemment par l’ONG internationale WaterAid, révèle que les habitants les plus pauvres sont ceux qui dépensent le plus pour accéder à l’eau potable. Toujours selon cette ONG, la facture d’eau normale ne représente qu’un pourcentage dérisoire de 0,.1% des revenus d’une personne payée au SMIC. L’eau n’a, certes, pas de prix, mais elle a un coût.
A l’inverse, dans un pays comme Madagascar, une personne qui s’approvisionne en eau potable par camion-citerne dépense jusqu’à 45% de ce qu’elle gagne par jour, rien que pour acheter la quantité quotidienne minimum recommandée. Tandis qu’au Mozambique, les familles s’approvisionnant auprès des revendeurs au marché noir dépensent 100 fois plus que celles qui sont desservies par bornes fontaines subventionnées par l’Etat.
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