Encore une fois, la polémique enfle à la suite d’un attentat. Hier, sur les différentes radios de Bamako, les auditeurs n’ont pas manqué de dénoncer, parfois d’une manière virulente, le silence des leaders religieux, notamment les deux plus en vue : Madani Ousmane Haïdara et Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique.
Leur silence est d’autant plus bruyant qu’il parait pour les détraqués comme une caution, car, comme le dit l’adage, “qui ne dit mot consent”. Reste que les Maliens sont particulièrement divisés sur la question du terrorisme.
Même s’ils refusent de le revendiquer publiquement, les jihadistes vont continuer de profiter de la sympathie de certaines personnes, voire leur soutien.
C’est d’ailleurs toute la complexité de la lutte contre les terroristes dont beaucoup sont parmi nous au-delà de celui qui est en fuite depuis lundi après l’attaque de l’hôtel Nord-Sud.
DAK