Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré, le mercredi 23 mars, la Journée mondiale de la météorologie à travers une conférence-débats. Animée par Birama Diarra, Directeur des applications météorologique et climatologiques de l’Agence nationale de la météorologie, communément appelée Mali-Météo, l’édition 2016 portait sur le thème : «Plus chaud, plus sec, plus humide».
Pour le conférencier, le thème est très important quand on sait que les changements climatiques sont une réalité connue de tout le monde. Comme cela a été largement discuté récemment à la faveur de la Conférence de parties de Paris, qui a adopté des décisions politiques. Pour Birama Diarra, c’est sur la base des échanges et décisions de Paris que nous connaissons aujourd’hui l’évolution du climat avec une augmentation d’environ 1°c de la température depuis l’heure préindustrielle. A
u Mali, cette température a augmenté de 0,7°c, entrainant une réduction de la pluviométrie de 20%. Pourtant, pour Birama Touré, notre pays contribue aux émissions de gaz à effet de serre, auteur du réchauffement, à hauteur de seulement 0,06%. Aux dires de certains experts, cette augmentation risque de se poursuivre pour les prochaines décennies.
Pour Birama Diarra, cette situation est de nature à jouer sur toutes les autres conditions climatiques comme l’évolution et la vitesse du vent, la pluviométrie, la fonte des glaces, la sécheresse, l’insécurité alimentaire et la disparition de certaines espèces végétales sur notre territoire.
Bref, des problèmes de transport, de santé et d’ensablement des cours d’eaux, selon le conférencier. Le conférencier a, dans son exposé, fait des ébauches de solutions. Selon Birama Diarra, il s’agit de la prise de dispositions mondiales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, de 40 à 70% d’ici à 2050.
Signalons que la cérémonie d’ouverture de cette Journée était présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Makan Fily Dabo Sissoko.
Yaya Samaké