Une semaine après la prise d’otages perpétuée par un commando terroriste sur le site gazier de Tiguentourine, aucun bilan officiel définitif n’a été fourni par les autorités algériennes. Selon les dernières déclarations du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, au moins 37 otages étrangers, un agent de sécurité algérien et 29 ravisseurs ont été tués.
Samedi 19 janvier, à la mi-journée, les membres du GIS (Groupe d’intervention spéciale), les forces spéciales algériennes, lancent l’assaut final contre les derniers terroristes encore retranchés dans l’usine du site gazier de Tiguentourine. Les onze ravisseurs exécutent sept ressortissants étrangers avant d’être abattus par les soldats algériens. La prise d’otages d’In Amenas est terminée.
Le surlendemain, lundi 21 janvier, le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal tient une conférence de presse à Alger. Après quatre jours de confusions, il livre un bilan officiel et provisoire du nombre de victimes de l’attaque terroriste d’In Amenas. D’après lui, au moins 37 otages étrangers, un agent de sécurité algérien et 29 ravisseurs ont été tués. Cinq jours plus tard, les autorités algériennes n’ont pas communiqué de nouvelles estimations et le bilan humain reste encore très flou.
Qui sont les victimes ?
D’après nos calculs, 30 étrangers tués lors de l’attaque d’In Amenas ont été identifiés par leurs chancelleries respectives. Parmi eux figurent :... suite de l'article sur Jeune Afrique