La deuxième session extraordinaire, du conseil d’administration de l’Agence de développement du Nord (ADN), s’est tenue le vendredi 18 mars 2016, dans la salle de conférence de ladite structure à la Primature. Elle était présidée par le ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté. Le ministre a estimé que cette session se tient dans un contexte de plus en plus apaisé au Nord du Mali avec la tenue prochaine du forum d’entente nationale prévu à Kidal du 27 au 30 mars, sous la présidence du Premier ministre, Modibo Keïta.
Il a annoncé que l’Etat est déjà intervenu dans la région de Kidal en rétablissant l’électricité et l’eau dans la ville et dans les localités d’Anéfis et d’Agueloc. A ce jour, les dispositions sont en cours pour la réouverture des écoles et des centres de santé ainsi que tous les domaines afin d’améliorer les conditions de vie et d’existence des populations pour un retour définitif de la paix.
Pour le ministre, les administrateurs doivent faire en sorte que l’agence soit outiller pour qu’elle puisse jouer le rôle de premier plan dans la coordination et le suivi des grandes actions de développement dans les régions du Nord, notamment celles définies dans le document de stratégie de développement du Nord prévu par les accords de paix et de réconciliation. Il dira qu’au cœur de cette stratégie, figure en bonne place, le plan d’urgence et de relèvement qui constituent le cadre de référence des différentes interventions de l’Etat et de ses partenaires techniques et financiers durant une période intérimaire de 12 à 24 mois.
Ce plan, aux dires du ministre, qui concerne les secteurs de l’éducation, la santé, l’humanitaire, la sécurité alimentaire, l’énergie, l’hydraulique et la justice, est en cours d’exécution avec une forte implication de l’ADN. D’un coût total de 180 milliards de FCFA, son financement sera assuré par le budget national, les agences des Nations Unies et d’autres partenaires bilatéraux et multilatéraux. Au cours de cette session, les administrateurs auront à examiner le rapport financier 2015, le programme d’activités 2016 et le projet de budget 2016. Ils doivent aussi se prononcer sur les grandes lignes du document de l’étude portant relecture des textes de l’ADN.
B. Bouaré