Dans le but d’accroître l’implication politique et civique des jeunes, de leur permettre d’avoir une voix plus forte au sein des institutions locales et nationales et d’être mieux servis par elles, l’Institut républicain international (IRI), a procédé au lancement du projet «Generation Democracy». La cérémonie de lancement qui a eu lieu le lundi 14 mars, était présidée par Thomas Garrett, le vice-président de l’Institut républicain international (IRI).
«Génération Democracy» est une coalition mondiale de plus de 200 organisations de jeunes de 67 pays qui ont la volonté d’une part, de donner aux citoyens les moyens de s’investir activement dans les processus politiques et économiques et d’autre part, de leur permettre de rendre les gouvernants redevables de leurs actes.
«Generation Democracy» encourage également la jeunesse à s’identifier en tant que telle plutôt que sur la base de facteurs sociaux à même de diviser, tels que le genre, la race, ou la religion, ce afin de développer un sens de la camaraderie parmi ses membres.
A travers «Generation Democracy», les jeunes ont la possibilité de développer des compétences en matière de leadership et pour mener campagne. Ces compétences leur étant nécessaires pour identifier et exploiter les opportunités d’implication au sein de leur communauté et devenir la prochaine génération d’acteurs démocratiques à même de favoriser l’adoption de politiques durables et adaptées à la jeunesse.
Déjà, en octobre 2015, 40 jeunes leaders issus de 7 pays ouest-africains se sont retrouvés à Dakar pour dresser un état des lieux de la participation de la jeunesse au processus politique.
Après une série de communications, d’analyses et d’échanges très constructifs, les jeunes ont élaboré des résolutions relatives à l’égalité entre les droits politiques et les droits de l’homme, l’engagement de la jeunesse dans le processus politique, l’émergence d’un processus politique plus inclusif, un accès favorisé des jeunes aux ressources des partis politiques, la prise en compte plus large des jeunes dans les systèmes de gouvernance mondiaux, la résolution des conflits politiques sans aucune violence. Il faut noter que le projet est financé par le « National Endowert for Democracy »
A. Kéné