La première session consulaire de l’Assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie (CCIM) a eu lieu le mardi 22 mars 2016, au parc des expositions de Bamako, sous la présidence du ministre de l’Industrie et du Commerce Abdel Karim Konaté. Dans son allocution de bienvenue, le président de la CCIM, Youssouf Bathily, a estimé que son bureau a décidé d’entreprendre une nouvelle démarche participative d’élaboration de son plan de mandature.
A ses dires, le projet d’une valeur de plus de 98 milliards de fCFA dont 31% sur financement propre de la CCIM, a été transmis à toutes les organsisation du secteur privé à Bamako et dans les régions afin de receuillir leurs observations et attentes. Il a estimé que ledit plan sera soumis à l’examen et adoption de l’Assemblée consulaire, et qu’il s’articule autour des missions principales assignées à la CCIM.
Pour M. Bathily, durant son mandat, un accent particulier sera mis sur les infrastructures de soutien aux activités des entreprises, qui représentent à elles seules 85% du budget du plan de mandature. Pour l’orateur, des actions d’investissements seront entreprises, qui vont profiter au secteur commercial, au secteur industriel et au secteur des services.
Les grands travaux vont concerner la reconstruction du marché rose sur fianancement de la CCIM à travers le système bancaire pour 10 milliards de FCFA ; la reconstruction du marché de Médine à travers un système financier pour un montant total de 40 milliards de FCFA ; la construction de parcs d’exposition dans toutes les régions pour un montant de 4 milliards ; et la poursuite de la construction et l’équipement du parc des expositions de Bamako pour faire un Centre international des affaires pour un montant de 1 milliard de FCFA. Il dira que la CCIM a contribué déjà au renforcement des capacités d’intervention des services de la Protection civile en achetant un véhicule mieux adapté et équipé pour 200 millions de FCFA.
Le ministre Konaté, dans son discours d’ouverture, a rappelé que la crise qu’a connue notre pays en 2012 a occasionné l’arrêt des activités de nombreux opérateurs économiques, particulièrement ceux des régions du Nord du Mali. Il les a rassuré en indiquant que le gouverenement est sensible à leur situation et les mesures seront prises pour leur apporter l’assitance requise dès que les conditions sécuritaires le permettront.
B. B