D'ordinaire, passer le cordon douanier de Kourémalé, localité située à la frontière entre les deux pays, ne posait pas de problème pour les malades désireux de se faire soigner dans des hôpitaux de Bamako. Mais avec les nouveaux cas notifiés dans la localité de Koropara, située dans la préfecture de N'Zérékoré, les choses seraient en train de se compliquer pour les patients venant de la Guinée.
Le coordonnateur national de la lutte contre Ebola a fait cette révélation ce jeudi, dans une intervention sur les antennes de la radio d'Etat.
Cette situation intervient après que le Liberia ait fermé ses frontières avec la Guinée par peur sans doute que la maladie ne franchisse les frontières entre les deux pays.
La coordination a indiqué mercredi que le nombre de cas enregistrés du 17 au 21 mars 2016 est de 5, dont 4 décès, ajoutant que la résurgence de la maladie a nécessité le déclenchement du mécanisme de réponse rapide mis en place par les autorités.
Des tests rapides Oraquick seraient également en cours d'essai dans les préfectures ayant auparavant notifié de nombreux cas d'Ebola. Les résultats de ces tests doivent être obligatoirement validés par « la PCR classique » seul test retenu pour la confirmation de cas, selon la coordination nationale de riposte contre Ebola.
MDB/od/APA