Au moment où le gouvernement tout entier planche sur la nécessité de trouver les voies et moyens d’une gestion efficiente du parc auto de l’Etat, il est ahurissant de constater que certains cadres sous la couverture du RPM et de son secrétaire général s’illustrent par des pratiques dignes de la mafia sicilienne.
Puisque qui se ressemblent, s’assemblent, le pacte diabolique entre Bocary Tréta et le Directeur National des Productions et Industries Animales (DNPIA) Amadou Dembélé ne date pas du Ministère du Développement Rural. Après avoir servi ensemble au projet Office Malien du Bétail et de Viande (OMBEVI), les deux hommes se sont trouvés un point commun, le penchant pour le fruit interdit (Argent). Une fois nommé super Ministre du Développement Rural, Tréta a décidé de l’inviter à la table pour l’aider à piller le Mali du président IBK.
Sans transition, Amadou Dembélé a décidé de se mettre au service de Tréta et non du Mali. La course aux fonds BSI est désormais lancée dans le secteur de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche. Tout comme PROGEBE dont la complicité du coordinateur Ousmane Traoré a précipité son étouffement, PRODEVALAIT n’a pas échappé au plan tracé par le clan Tréta.
Tout comme PROGEBE, ce projet aux retombés économiques inestimables pour la population bénéficiaire n’a pas échappé à la voracité de clan Tréta. Pour prouver que la lutte contre la corruption entonnée par le président de la République ne concerne pas les tisserands, bonjour les dégâts. Au delà des matériels de bureau et autres climatisations, le Directeur National de la Production et des Industries Animales a jeté son dévolu sur le parc auto des différents projets qui étaient dans son collimateur.
L’inquiétude de certains cadres du DNPIA concernant l’acharnement de leur premier responsable sur les véhicules de PROGEBE se justifie d’autant plus que l’expérience du parc auto de PRODEVALAIT est encore vivace dans les esprits. En effet, pour faire main basse sur une 4*4 Prado de ce projet, Amadou Dembélé n’a pas hésité un seul instant à le réparer au garage administratif à 6 millions de FCFA et à l’acquérir ensuite à 800 000 FCFA sous la couverture d’un certain Magassouba, chargé de mission du Ministre Tréta.
Dans quel pays sommes-nous ? Telle est la question que le contribuable malien qui a voté pour IBK afin de ne plus voir ou entendre de telle pratique, se pose. De qui IBK et le RPM se moquent ? A demi-mot, certaines voix commencent à se faire entendre du côté du DNPIA pour exiger que justice soit rendue. Loin d’être un cas isolé, plusieurs responsables du RPM et proches du Ministre Tréta auraient bénéficié des véhicules dans les mêmes conditions.
Plusieurs projets auraient subit également le même sort. En attendant la liste complète des cadres et proches de l’ex ministre du développement rural qui ont spolié les véhicules de l’Etat en toute impunité, il appartient à la justice de s’autosaisir de ce dossier afin de mener les enquêtes pour rendre à César ce qui appartient à César. A défaut, la gestion politique de la corruption ne ferra plus l’objet d’aucun doute. A ce jeu, le RPM inaugurera un précédant fâcheux et dangereux. Arrivé en sauveur le Ministre Nango Dembélé dont les débuts sont appréciés par tous, est attendu sur ce dossier, tout comme celui de PROGEBE.
A suivre !
Lamine Diallo