«c’est celui qui t’a précédé dans l’obscurité d’un vestibule qui peut justement t’indiquer une place pour t’asseoir en toute sécurité », dit-on.
Cet homme, grand frère Kassim l’a été pour moi comme il le fut également pour beaucoup de mes semblables.
La gratitude est une vertu, l’ingratitude est un vice. Hélas ! c’est ce qui est monnaie courante, l’homme étant rarement reconnaissant des bienfaits d’abord du créateur et de ceux qui lui font largesse et lui adressent bienveillance : « celui qui laisse perdre la mémoire d’un bienfait ne peut passer pour être de bon sang », disait déjà l’auteur tragique Sophocle depuis l’antiquité.
Le correspondant de la voix de l’Amérique à Bamako représente plus d’une chose pour les jeunes journalistes comme moi : un grand frère, un ami, un conseiller, et un partenaire sincère.
Les maliens retiennent de lui un journaliste courageux et engagé. Chapeau à mon grand frère Kassim !
Abdoul Niang