Lutte contre la prolifération des armes légères dans la région du sahel : Les acteurs plaident pour une meilleure gestion et une sécurité physique des stocks

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Publié le samedi 26 mars 2016 | Aujourd'hui-Mali

Du 14 au 15 mars, la capitale togolaise, Lomé, a servi de cadre à une conférence des pays du Sahel sur la sécurité des armes dans cette région, cela à travers le projet ” Pssm au Sahel “, conjointement élaboré avec le Bureau des Nations Unies pour les affaires du désarmement (Unrec) et l’Union européenne.
Les assises dénommées Conférence de Wilton Park, ont rassemblé les points focaux nationaux et les commissions nationales sur les armes légères et de petit calibre de six Etats de la région du Sahel et du Nigeria, ainsi que des experts internationaux de différentes organisations et des agences des Nations-Unies.
Notre pays était représenté à cette rencontre de haut niveau, par le président du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique et de l’ouest (Rasalao-Wansa) Amadou Maïga, non moins président du réseau des journalistes pour la sécurité et le développement en Afrique occidentale ; mais aussi par la présidente de la Commission nationale et un représentant du ministère des Affaires étrangères.
Pour le président du Rasalao-Wansa, cette conférence avait pour objectif de comprendre l’impact des stocks d’arme non sécurisés dans la région du Sahel. Et de promouvoir la coopération régionale afin que ces armes ne se retrouvent dans de mauvaises mains comme celles des groupes terroristes.
“Cette rencontre, nous l’avons apprécié à juste titre, car notre pays a été victime de la non sécurisation des stocks d’arme en 2012, lors de la mutinerie du camp de Kati qui s’est soldée par un coup d’Etat ” a souligné M. Maïga
Quant à la directrice de l’Unrec, Olatokundo Ige, elle a rappelé que les pays du Sahel demeurent vulnérables face aux effets d’une insécurité grandissante résultant des conflits armés, des activités terroristes et des différents types de trafics illégaux. Elle a, à cet effet, cité des pays comme le Mali, la Libye et le Nigeria dont l’insécurité dans ces Etats a conduit au pillage des arsenaux étatiques. Il faut rappeler que c’est le ministre de la Sécurité et de la protection civile du Togo qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette conférence.
Kassoum THERA