Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dramane Dembélé, est-il en train de faire des jaloux à cause de ses réalisations ou de ses choix politiques ? Oui, si l’on se réfère au lynchage médiatique dont est victime l’ancien candidat à la présidentielle de l’Adema Pasj.
En réalité, le supposé blanchiment d’argent dont Dramane Dembélé a été injustement accusé, n’est qu’un prétexte pour lever le lièvre. Parce que les responsables de cette cabale médiatique connaissent mieux que les médias le parcours exceptionnel de ce jeune ministre. S’ils décident de s’attaquer à lui, c’est tout simplement parce que Dramane Dembélé commence à déranger certains « poids lourds ».
Nul besoin de rappeler que Dra a eu un parcours professionnel qui peut l’épargner de tout besoin. Pour ceux qui ne le savent, il avait signé ses premiers contrats de consultations, étant étudiant à l’école nationale des ingénieurs (ENI). Il fut directeur national de la géologie et des mines, et disposant d’un cabinet de conseil en ingénierie minière à Bamako, avant d’être ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme. En d’autres termes, l’homme ne rasait pas les murs grâce à ses compétences et à son dynamisme.
Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que Dramane Dembélé est en train d’abattre un travail de fourmi au département de l’habitat, en prenant à corps la promesse présidentielle qui vise à réaliser d’ici 2018, 50 000 logements sociaux au profit des Maliens. Mieux, les chiffres commencent à plaider en sa faveur. Depuis le lancement du programme des 20 000 sociaux, l’Office malien de l’habitat (OMH) et les différents promoteurs immobiliers n’ont plus de répit pour l’atteinte des objectifs assignés au ministre Dramane Dembélé. Dans quelques mois, il est prévu l’inauguration de plus de 8000 logements sociaux. Et la cadence ne fait que s’accroitre mois après mois, sans compter les initiatives privées de construction de logements sociaux.
Aussi, en politique, Dramane Dembélé est une cible potentielle. Très jeune candidat de l’histoire de l’Adema Pasj à une élection présidentielle au détriment de certains barons du parti en 2013, M. Dembélé continue de hanter les nuits de ses adversaires. Mieux, son choix de soutenir Ibrahim Boubacar Keïta au second tour de la présidentielle de 2013, est resté à la gorge de certains de ses camarades de la ruche.
Ces éléments expliquent, en partie les jets de ces quelques peaux de banane, qui naturellement ne pourront jamais faire trébucher un homme conscient et respectueux des biens publics. Si les détracteurs de Dramane Dembélé, étaient cohérents, ils auraient dû laisser la justice faire son travail ; et éviter de trainer dans la boue d’honnêtes gens.
Housseinou Jeda