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25ème anniversaire de la démocratie au Mali: L’UNTM invite la classe politique à se ressaisir pour sauver le Mali
Publié le mardi 29 mars 2016  |  Le Républicain
L’UNTM
© Autre presse par A.S
L’UNTM lève son mot d’ordre de grève
Bamako, le 28 octobre 2014. Bourse de travail. La centrale syndicale et le gouvernement sont parvenus à un accord mardi tôt le matin (4 heures), entrainant la levée du mot d’ordre de grève pour les 29, 30 et 31 octobre prochains. L`information a été donnée aux journalistes.




Pour commémorer la révolution du 26 mars 1991 ayant contribué à l’avènement de la démocratie au Mali, le bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) a organisé le vendredi 25 mars 2016 à la bourse du travail, une conférence débat sur le thème : « Relèvement durable du niveau de vie, plein emploi». La conférence débat était animée par le Pr Abdoulaye Niang du centre Sènè, en présence du secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé, des doyens de l’Untm et de nombreuses autres personnalités. Au cours de cette conférence débat, le secrétaire général de l’UNTM a invité la classe politique à se ressaisir pour sauver le Mali.

Dans ses mots de bienvenu, le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé a fait savoir qu’un quart de siècle dans la vie d'un peuple n'est rien. Mais, un quart de siècle dans la maturation d'une ligne politique, voire des institutions, est suffisant pour sortir de la morosité. « Quand nos devanciers, au Conseil Central de mai 1990 ont pris la résolution de se battre pour le pluralisme démocratique, ils estimaient qu'il est le cadre du progrès économique, du progrès social. La démocratie Politique n'est pas un pain, elle ne nourrit pas les millions de nos populations dans les campagnes, où la nourriture, l'eau potable, l'énergie, l'éducation, la santé sont de lointains mirages, sont des aspirations insaisissables », a-t-il dit. Selon lui, dans le monde du travail, les acquis financiers censés consolider les pouvoirs d'achat des producteurs véritables des biens et services, apparaissent, sous le coût de la vie, comme du beurre de karité au soleil.

Il est donc impérieux, poursuit-il, que le sort du peuple soit l'épicentre, en tout cas, la cible de la démocratie économique et sociale pour espérer sur le renforcement, le sursaut national pour une participation populaire au développement, à la croissance d'une part, et d'autre part pour la vivacité de la démocratie politique. L’Untm, estimant indispensable d'entendre, d'écouter, de comprendre d'autres visions de la construction nationale 25 après l'avènement de la IIIème République, s'est réjouie des initiatives de la société civile, à travers « la Coordination Nationale du Réseau de Veille Citoyenne et Stratégique » pour une autre gouvernance susceptible de propulser le pays de l’avant. Pour lui, la démocratie politique n'a pas besoin de plus de 200 partis pour être une réalité.

Aux dires du segal Yacouba Katilé, l'UNTM invite encore la classe politique, toutes tendances confondues au ressaisissement, dans tous les domaines, pour sauver le Mali. « Elle invite les associations crédibles de la société civile à encore plus d'initiatives pour éclairer encore plus, toutes les composantes du peuple pour plus de travail, plus de justice sociale, plus de développement », a-t-il conclu. Le conférencier Abdoulaye Niang a invité tout le monde à prendre leur destin en main pour une indépendance économique du Mali. En outre, il a souhaité l’augmentation de plus de 20% sur les contrats miniers au Mali. Selon Aguibou Bouaré, membre de l’Untm, le malaise réel du pays est constant. A cet effet, il a souhaité la mise en place d’une stratégie pouvant sortir le pays de l’abîme.

Aguibou Sogodogo
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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