“Comment voulez-vous qu’une délégation malienne soit accueillie à Kidal avec uniquement des drapeaux de la rébellion ?”, s’est interrogé un officiel malien.
Il a ajouté : “Nous sommes d’accord à la limite que le comité d’accueil soit composé de rebelles, mais également de représentants de l’Etat malien”. En réponse, les rebelles ont déclaré : “L’accord de paix prévoit cette disposition, appliquons donc l’accord”.
En fait, ce nouveau bras de fer ne dit pas clairement son nom. Bamako, qui a financé les préparatifs, estimait que ce forum devait être un pas décisif vers le retour de Kidal au sein de la République. On accuse les groupes armés présents dans la ville “de ne pas respecter leurs engagements”.
Il a été dit les groupes armés étaient divisés sur la participation active du gouvernement au forum, absent de Kidal depuis des années, notamment après des combats en mai 2014 lors d’une visite du Premier ministre de l’époque Moussa Mara entre les rebelles et l’armée malienne, qui avait subi une lourde défaite. Certains exigent préalablement du gouvernement la mise en place dans le Nord des autorités de transition prévues par l’accord de paix signé en mai-juin 2015 avec Bamako.
Rassemblés par AMC