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Le président sortant de l`UA "salue" l`intervention française au Mali
Publié le dimanche 27 janvier 2013  |  AFP


Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Boni Yayi, président du bénin


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ADDIS ABEBA, Le président sortant de l'Union africaine,
Thomas Boni Yayi, a "salué" dimanche l'intervention militaire française au
Mali, regrettant que l'UA n'ait pas réagi plus tôt pour "défendre" l'un de ses
membres.
"Je tiens à saluer la France qui, face aux délais de réaction extrêmement
longs de l'Union africaine et de la communauté internationale, a pris les
devants et fait ce que nous aurions dû faire depuis longtemps pour défendre un
pays membre," a déclaré le président béninois dans son dernier discours en
tant que président de l'organisation pan-africaine, à Addis Abeba.
Le dirigeant a encore fait part de sa "profonde reconnaissance" au
président français, François Hollande, pour sa "décision salutaire" d'envoyer
l'armée française au Mali.
Thomas Boni Yayi s'exprimait lors de l'ouverture du 20e sommet de l'UA, qui
promet d'être dominé par l'intervention militaire française engagée contre les
islamistes dans le nord du Mali et à laquelle doivent se joindre des troupes
africaines.
La situation au Mali, qui fera encore l'objet d'une conférence de donateurs
internationaux mardi (bien mardi) dans la capitale éthiopienne, s'était déjà
retrouvée vendredi au menu d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité
(CPS) de l'UA.
Le CPS a alors décidé d'augmenter les effectifs de la force africaine au
Mali et a pressé le Conseil de sécurité de l'ONU de fournir une aide
logistique "temporaire" d'urgence pour accélérer son déploiement.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé en décembre le déploiement de la
Force internationale de soutien au Mali (Misma), chargée d'aider la faible
armée malienne à reconquérir la moitié nord du pays, sous contrôle de groupes
islamistes depuis avril 2012.
L'UA a admis l'urgence de déployer sur le terrain des troupes qui
n'arrivent qu'au compte-gouttes, après l'intervention en toute hâte de la
France, mi-janvier, à la demande des autorités maliennes, face à l'avancée des
islamistes vers Bamako.
ayv-aud/jlb

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