«Si la guerre perdure, nos populations vont encore continuer à souffrir. Elles vont être privées de produits de première nécessité». C’est ce qu’a déclaré en substance le Président du Comité des jeunes pour le suivi de la crise du nord du Mali (CJSC-Nord), Daharamane Aboudjé Touré.
C’était au cours d’une conférence qu’il a animée le dimanche 20 janvier dernier à la Maison de la presse, avec à ses côtés quelques membres du bureau du CJCS-Nord.
L’objectif de la rencontre était de porter à la connaissance des journalistes les préoccupations à cette phase de la crise, alors que notre pays est en guerre contre les islamistes et les terroristes, avec l’appui de l’armée française et de pays africains.
Le Président du CJCS-Nord a salué l’intervention de l’armée française aux côtés des Maliens pour libérer Konna, qui avait été prise par les jihadistes, et la promptitude avec laquelle le Président François Hollande a réagi à la requête de son homologue malien.
Face à la situation, le CJCS-Nord fonde son approche du suivi de la gestion de la crise du Nord sur trois maximes, à savoir que, «seule la défense de l’intégrité territoriale importe, tout le reste n’est que velléités et source d’impasses. Le soutien financier, matériel et moral aux forces armées de défense et de sécurité, ainsi qu’à toutes les forces combattantes à leurs cotés, pour la libération totale et inconditionnelle des régions occupées est un devoir et le suivi et le respect des recommandations et décisions (notamment l’état d’urgence) décrété par les autorités maliennes une obligation».
Pour ce faire, le CJCS-Nord appelle les uns et les autres à plus de vigilance et surtout à ne pas faire d’amalgames. Pour apporter concrètement sa contribution au suivi de la gestion de la crise, son Président, Daharamane Touré, a annoncé qu’ils procèderont bientôt à l’organisation d’une opération de dons. Il s’est aussi déclaré opposé à toute aide venant du MNLA.
Youssouf Diallo