La 3e édition de la Nuit des trophées aux femmes battantes, organisée par l’Alliance des patronnes de la presse écrite au Mali (Appem) a sacrifié à la tradition samedi soir : en décernant des trophées à dix femmes qui se sont fait remarquées par leur combativité.
Elles étaient toutes émues. Certaines d’entre elles étaient même en larmes pour avoir été distinguées femmes battantes par l’Appem. Il s’agit de dix femmes battantes dont deux regroupements de femmes. C’était lors d’une nuit organisée le samedi 26 mars 2016 à la Maison de la presse.
Sira Fané (chauffeur de Sotrama sur l’axe Bamako-Koulikoro), Mariam Diarra (maçon à Tabakoro), Adiaratou Sissoko (vulgarisateur à Magnambougou-Faso Kanu), Salimata Coulibaly (mécanicienne à Sikasso), Sonsondin Paté dite Mama (chauffeur de remorque à Toguna Agro-industrie SA), Kamissa Diabaté (unique flûtiste du Mali), Fatoumata Sissoko (restauratrice), Neimatou Naillé Coulibaly (patronne du journal le combat), les femmes bozos de Souban de Koulikoro et l’association Nioumakè qui s’occupe des enfants talibés ont été distinguées.
Ces braves dames ont chacune reçu un trophée et un petit cadeau symbolique de la part de l’Appem, dirigée par notre consœur Dado Camara du journal “L’Annonceur”. La Nuit des trophées consiste à décerner chaque année des prix à des femmes battantes ou du moins celles qui se démarquent des autres pour l’émergence et le développement socioéconomique du pays.
L’initiative est beaucoup soutenue par la Maison de la presse dans la mesure où elle peut contribuer à une prise de conscience que la femme peut et doit être une battante dans la vie. Elle peut entreprendre et réussir dans n’importe quel métier que l’homme fait. En d’autres termes, ces exemples peuvent pousser certaines à agir positivement.
Le balafoniste Yacouba Dembélé et ses hommes ont tenu en haleine le public tout au long de la nuit. Rendez-vous pour la prochaine édition en 2017.
Zoumana Coulibaly