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Conférence nationale de l’URD : Soumi, non partant pour les intérimaires au Nord
Publié le mardi 29 mars 2016  |  Le Zenith Bale
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’URD
Bamako, le 19 novembre 2014. L`URD a organisé une conférence de presse sur les principales questions d’intérêt national au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), la cérémonie était présidée par son parrain M. Soumaila CISSE.




Tout en se félicitant de nombreuses adhésions massives ; Soumi s’oppose à l’institution des autorités intérimaires au Nord, au décret d’application du statut du chef de l’opposition. C’était lors de la 7ème conférence nationale du parti de la poignée de mains au CICB ce 26 mars. Pour l’occasion, on notait la présence de diverses personnalités politiques, des militants et sympathisants du parti. Lisez plutôt un extrait du discours du chef de file de l’opposition malienne après une tournée nationale.

(…) Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi, avant tout, de rendre grâce à Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux, dont la volonté nous permet d’être là, ce matin. Je voudrais également souhaiter à la communauté chrétienne de notre pays, de joyeuses fêtes de Pâques. Je saisis cette occasion pour dire combien nous sommes fiers de la cohésion et de l’entente entre les adeptes de toutes les religions, ici au Mali. Notre pays, grâce à des valeurs de tolérance et de dialogue, vit depuis des siècles la coexistence pacifique de tous les courants religieux.



Militantes et militants de l’URD,

Je voudrais remercier, en votre nom, tous nos invités pour le très grand honneur qu’ils nous font par leur présence à nos assises. Je voudrais particulièrement saluer les partis de l’opposition démocratique et républicaine et leurs Présidents pour le travail remarquable qu’ils font dans le suivi de l’action gouvernementale. L’opposition, véritable force de propositions est active non seulement au sein de l’Assemblée nationale où le groupe VRD (vigilance républicaine et démocratique) fait un travail exemplaire, mais aussi sur l’arène politique. Ses prises de positions sur les problèmes de la Nation contribuent à éclairer l’opinion nationale et sont de plus en plus appréciées par les citoyens. L’opinion nationale est ainsi au courant des divers scandales, dévoilés par l’opposition qui seraient restés dans l’ombre sans notre vigilance. Ceux qui n’ont ni vision ni projet ne peuvent que se livrer à l’invective, à la calomnie et au mensonge, en voyant le complot ou le coup d’Etat partout ! Quand vous leur montrez la lune de leur incurie, ils regardent votre doigt !

Militantes et militants de l’URD,

Votre présence ce jour, imposante, enthousiaste et énergique, prouve votre attachement à nos valeurs. Votre mobilisation plus que généreuse et solidaire pour réussir, ensemble demain, vise à proposer à notre pays plus qu’une alternative, plus qu’une alternance, un véritable projet de gouvernance – je devrais dire de bonne gouvernance -, un solide et réaliste programme de développement et un pacte national de solidarité sociale et de justice égalitaire. Oui, notre pays a besoin d’une vision claire pour plus d’équité et de justice.

Camarades, Notre 7ème conférence nationale revêt cette année un triple intérêt.

LE PREMIER INTÉRÊT, chargé de souvenirs, nous rappelle que l’histoire moderne de notre pays s’est forgée dans la douleur et l’honneur, dans le martyr et le courage, dans la colère et la dignité, dans le chaos et l’unité, dans l’oppression et l’innovation, dans la désespérance et l’espoir audacieux. Chaque fois que notre peuple a connu le pire et l’insupportable, c’est ce même peuple qui s’est libéré, seul, du joug des dictatures, des humiliations et des spoliations. Notre peuple connaît le prix du sang qu’il a versé trop de fois et en grande quantité, notre peuple connaît le poids de la misère qui a pesé sur son quotidien, le marginalise et le fragilise encore aujourd’hui. Mais notre peuple a un précieux et immense capital que personne ne peut lui prendre : sa foi dans la REPUBLIQUE, la DÉMOCRATIE et la LIBERTÉ. A ce stade de mon propos, je souhaite m’arrêter quelques instants sur notre histoire récente.

Il y a 25 ans, en ce même mois, ce même jour, notre peuple gagnait la bataille du pluralisme et de la liberté d’expression. Élèves, lycéens, habitants des quartiers populaires, forces du travail et surtout les femmes du Mali, en une irrésistible vague, nourrie par l’ambition d’un meilleur avenir ont mené avec succès ce combat. Après une courte transition, un régime républicain présidentiel, sur un fondement constitutionnel solide, a donné, au travers de diverses représentations électives, le pouvoir au peuple. Ce fut un début de renaissance et de croissance. Au-delà d’un monument dédié justement à nos martyrs pour garder en mémoire la valeur et la hauteur de leur sacrifice, cet avènement de notre Mali à un état retrouvant son autorité, sa légalité et sa stabilité, a remis également notre pays sur la scène africaine et internationale. Nous compatissons avec les victimes et leurs familles dans la ferveur pour la grandeur de leur combat. Nous avons également une pensée émue pour notre Vice-Président Lassana KONE et tous les regrettés militants et sympathisants de notre Parti. Pour nos disparus et pour les victimes de tous les régimes, pour tous les martyrs d’ici et d’ailleurs, civils et militaires, je vous prie de bien vouloir observer une minute de silence. ….Merci…

Camarades,

LE DEUXIÈME INTÉRÊT de notre 7ème conférence nationale est plus que circonstanciel. Il est d’une impérieuse nécessité et d’une urgence absolue. C’est d’ailleurs le thème retenu pour cette rencontre: UN MALI EN PAIX! Oui, chères sœurs, chers frères, oui chers parents et chers enfants, pourquoi notre Mali est-il encore dans une telle errance sur ce chemin vers la paix, chemin chaotique semé d’interminables ornières ? Oui, pourquoi notre Mali est-il écartelé entre espoirs et désillusions ? Oui, pourquoi notre Mali n’est-il pas enfin en paix ? Que de conférences, que d’assises, que de palabres surtout sur cette paix qui ne vient pas, qui tarde dangereusement, qui semble s’enliser chaque jour davantage. Cette paix le peuple la veut ardemment ! Cette paix le peuple l’appelle de tous ses vœux ! Malgré la signature par le Gouvernement et les groupes armés de l’Accord d’Alger, la paix ne s’est pas installée, la réconciliation est loin d’être effective, l’insécurité s’étend à l’ensemble du territoire national faisant chaque jour de nouvelles victimes innocentes. Nous saluons encore une fois, les pays amis et les organisations internationales pour leur accompagnement combien précieux dans la recherche de la paix. L’URD soutient sans équivoque la communauté internationale dans sa lutte contre le terrorisme. Comme le reconnaissent tous les observateurs indépendants, l’URD est un parti responsable, conscient de la situation très délicate que vit le Mali et de tous les enjeux liés au retour de la paix dans notre pays. C’est conscient de tous ces enjeux et de nos responsabilités historiques, en tant que parti d’opposition, que, malgré nos réserves nombreuses sur l’accord de paix, nous avons toujours posé les actes visant sa mise en œuvre. Oui, une mise en œuvre équilibrée, dans le respect de la constitution, de l’unité et de l’intégrité du territoire, et dans un esprit d’inclusivité totale de toutes les populations maliennes. Mais, permettez-moi d’affirmer ici et maintenant, du haut de cette tribune que, par rapport aux autorités intérimaires, l’URD ne cautionnera jamais un texte qui jure avec la constitution du pays. L’URD n’acceptera jamais une interprétation erronée de l’accord de paix qui livrerait l’Administration des communes, cercles et régions du Nord et les populations à des groupes armés. L’URD ne laissera pas qu’on écarte injustement les élus, notamment là où les collectivités ont toujours fonctionné vaille que vaille, malgré l’insécurité. Nous en appelons donc au sens des responsabilités de chaque partie et à la communauté internationale pour que la mise en œuvre de l’accord de paix ne soit pas l’objet de surenchères permanentes qui risquent d’installer les régions du Nord, voire tout le pays dans des conflits qui nous éloigneraient durablement de la paix à laquelle aspire l’ensemble de notre peuple.

NOUS SOMMES POUR L’UNITÉ DU MALI. NOUS SOMMES POUR L’INTÉGRITÉ DU TERRITOIRE MALIEN. NOUS DEFENDONS LA FORME RÉPUBLICAINE ET LAÏQUE DE L’ÉTAT. NOUS VOULONS LA PAIX!

Camarades, cette paix sera aussi le fruit du travail de nos forces armées et de sécurité. Je voudrais louer le courage et la détermination de nos soldats qui accomplissent des tâches impressionnantes dans des conditions qui frisent souvent le dénuement. Grâce à eux, des populations enclavées et dans l’insécurité, arrivent à vivre : c’est un miracle à saluer ! Les hommes au front, sous le vent, le soleil, la pluie et sous la menace d’attaques terroristes, méritent notre soutien et notre admiration : les militaires maliens sont notre fierté !

Camarades,

LE TROISIÈME INTÉRÊT, comme s’il fallait le prouver, est l’importance croissante et la vitalité dynamique de notre parti dans la vie politique et citoyenne de notre pays. Premier et principal parti de l’opposition, la main tendue par nos militants à tous les démocrates, épris de justice, d’égalité, de fraternité et de solidarité, a été accueillie et saisie par des milliers de sympathisants. C’est ainsi une solide chaîne humaine qui nous unit désormais pour avancer vers la paix, la stabilité et la prospérité. Nous avons la liberté chevillée au corps et au cœur. Nous avons aussi l’esprit d’ouverture et de tolérance ancré dans nos actions. L’URD, notre parti est dans l’opposition, que nul ne s’y méprenne et ce n’est pas la création du STATUT DU CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION qui y changera quelque chose. Je voudrais vous rassurer en réaffirmant ici que notre liberté d’opinions et nos prises de positions ne seront pas bradées à l’aune d’un décret. Ce décret tant attendu qui devait permettre au chef de file de l’opposition de disposer de moyens pour conforter la démocratie est une ” montagne qui a accouché d’une souris”. Pensez-vous que nous allons accepter d’être la seule institution de la République dont les cadres soient nommés en conseil des ministres ? Pensez-vous que nous allons accepter d’être la seule institution dont le personnel de soutien soit entièrement désigné par un ministre, y compris, planton, chauffeurs et secrétaires? Ce décret est tout simplement irrecevable pour nous, et, dans sa forme, et, dans son fonds ! Le pouvoir actuel, qui se veut pourtant démocratique, s’est accaparé des medias d’Etat en excluant pratiquement l’opposition qui ne bénéficie même pas de droit de réponse contrairement à la pratique démocratique qui veut que ce droit lui soit garanti. Nous demandons que les medias d’Etat soient ouverts à l’opposition. Nous demandons au pouvoir de libérer l’ORTM, service public patrimoine commun de tous les Maliens.

Trois élections législatives partielles se sont déroulées depuis les élections législatives de 2013 : à Yorosso, en Commune V du District de Bamako et à Ansongo. Tous ces scrutins ont été entachés de fortes irrégularités qui ont été dénoncées par notre parti et qui ont fait l’objet de requêtes. A Ansongo, le Gouvernement n’a pu organiser le scrutin sur toute l’étendue de la circonscription. En effet, l’élection n’a pas eu lieu dans la Commune de Tallataye, parce que les groupes armés, pourtant signataires de l’Accord d’Alger, s’y opposaient. Quant à Tessit, la mascarade électorale a dépassé tout entendement : c’était tout simplement honteux ! Cette situation n’entame-t-elle pas la crédibilité dudit Accord ? Assurément oui. Je voudrais saisir cette occasion pour demander que la lumière soit faite sur les 900.000 cartes NINA qui seraient d’après le Vérificateur Général dans la nature et que la biométrie soit utilisée pour les prochaines élections.

La situation économique du pays est des plus mauvaises dans tous les secteurs et de nombreux opérateurs économiques maliens préfèrent aller s’installer sous d’autres cieux. Sur le plan social, les conditions de vie des populations sont des plus difficiles. On n’enregistre pas d’amélioration au niveau de l’emploi des jeunes. L’exode des jeunes ruraux vers les villes s’accentue. Dans de nombreuses localités des régions du Nord du Mali, vous ne rencontrerez ni préfet, ni sous-préfet, ni école, ni centre de santé, ni service de justice, ni services économiques, ni service des Eaux et Forêts, ni Douanes, ni Police, ni Gendarmerie, ni Armée ! Bref, l’Etat est complètement absent, et les populations, laissées à elles- mêmes, ne se sentent plus appartenir au Mali. Il est très urgent d’assurer la présence de l’Etat malien dans toutes les localités du Nord. Il est très urgent que la souveraineté de l’Etat s’exerce partout au Mali.

M’adressant à vous, je voudrais commencer par vous féliciter pour les résultats que vos différentes structures ont obtenus depuis notre dernier congrès dans l’implantation et le renforcement du parti. Je tiens également à vous remercier pour l’accueil chaleureux que vous avez toujours réservé, à nos différentes délégations lors des récents déplacements dans vos comités, sous-sections, sections et fédérations. Nous devons ensemble, féliciter les responsables du parti à tous les niveaux, pour la mobilisation massive que nous avons constatée à chacune des étapes. Cette mobilisation qui montre éloquemment le haut degré d’engagement des militants et des sympathisants du parti. Je souhaite que la Conférence nationale adresse à tous une motion de félicitations et d’encouragement. Partout où je suis passé, j’ai enregistré avec un grand plaisir de nombreuses et nouvelles adhésions à notre parti. Je souhaite la bienvenue à tous les nouveaux adhérents dans notre famille. Le choix qu’ils ont fait de venir dans un parti politique d’opposition est le signe d’un grand courage politique et de la confiance qu’ils placent dans notre parti, le parti de la fraternité. Partout, ils doivent être reçus et intégrés conformément à notre pratique et en sachant que pour nous à l’URD il n’y a ni anciens ni nouveaux militants ; il y a des militants de l’URD tout court. Je propose à la Conférence nationale qu’une motion de félicitations soit adressée à tous nos nouveaux camarades. Au cours de nos visites, nous avons également rencontré et écouté les populations, les Chefs de village, les Chefs religieux, les Notables, les Femmes et les Jeunes. Nous nous sommes promis de faire remonter à l’ensemble de la nation leurs préoccupations, leurs angoisses, leurs peurs et leurs interrogations de même que leurs espérances. Je fais miennes les préoccupations des régions du nord relatives à l’absence de l’administration, de la très grande faiblesse de la couverture sécuritaire, scolaire et sanitaire. Je fais miens les cris de cœur des enfants de Drametou dans le cercle de Bafoulabé pour des salles de classes dignes de ce nom.Je fais miennes les demandes pressantes d’eau potable des femmes dans de nombreux villages notamment à Tambaga dans le cercle de Kita. Je fais mienne l’inquiétude des jeunes de Gao qui se sont battus à mains nues pour défendre la patrie et qui aujourd’hui ont un réel sentiment d’abandon. Je fais miennes les inquiétudes des orpailleurs de Yanfolila et le souhait de désenclavement des habitants de Kadiolo et Kolondieba. Je fais mienne la lassitude des riverains de la route Tombouctou-Goundam. Sur un plan plus politique je fais mien l’appel des notables de Mopti au Président de la République pour le retour du Président Amadou Toumani TOURE, en vue de la réconciliation entre Maliens, pour la paix et de la concorde nationale. Je fais enfin miens l’espoir et l’engagement de tous pour bâtir notre pays et œuvrer pour la paix !

Le BEN soumet à votre examen des documents importants pour la vie du parti dont l’élément moteur est notre projet de société. Le projet de société retrace les grandes lignes du programme de l’URD dans les domaines politique, économiques et socioculturel. Il s’inspire de la Charte du parti qui définit son orientation politique et ses choix idéologiques. Il est basé sur l’approfondissement du modèle social-libéral, qui recherche un compromis dynamique entre les positions défendues respectivement par l’Etat, les travailleurs, et les entrepreneurs, en vue de garantir en toutes circonstances l’intérêt général. L’URD cherche à bâtir une économie de marché, capable d’apporter une croissance et une prospérité, permettant d’assurer l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre de Maliens. Les grandes lignes de notre projet de société sont bâties sur le fait que l’URD ambitionne de relever les défis auxquels le Mali est confronté et permettre aux Maliens de retrouver l’espoir dans un pays uni et fier.

La présente cérémonie d’ouverture est aussi celle des deuxièmes congrès des Mouvements des femmes et des jeunes de l’URD. Je voudrais saluer chaleureusement, au nom du Bureau exécutif national de l’URD et au mien propre, les délégués à ces deux Congrès, venus des sections de l’intérieur et de l’extérieur. Je vous félicite pour votre engagement militant et à travers vous toutes les militantes et tous les militants de vos deux mouvements. Je sais les conditions difficiles dans lesquelles vous travaillez.Votre engagement n’en est que plus méritoire. Les Congrès que vous allez tenir, devraient être un nouveau départ pour vos mouvements, un nouvel engagement pour tous les cadres, pour toutes les militantes et tous les militants, pour que vous continuez à être le fer de lance de notre Parti. Oui, le fer de lance de notre parti, car celui-ci ne pourra jamais être un parti fort, il ne pourra atteindre ses objectifs que s’il s’appuie sur des Mouvements de femmes et de jeunes puissants, bien organisés et engagés. Je m’en voudrais si je ne félicitais pas très sincèrement le Bureau National des Femmes de l’Urd avec à sa tête l’infatigable Madame WADIDIE SALIMATA Danioko. Femme courage, femme disponible, femme engagée ! Merci Sali pour tout ce que tu as fait pour nous et pour la famille URD. Que dire du Bureau National des Jeunes de l’URD, sinon qu’il fait notre fierté. Chers Jeunes, vous avez été exemplaires et vous avez su traverser les épreuves et les obstacles en restant dignes. Vous avez été primés en dehors de nos frontières. Toutes nos félicitations. Dr Madou Diallo, nous sommes fiers de toi tout simplement. Tu as su dire non à l’appât, en montrant qu’à l’URD on vient pour servir et non pour se servir. Tu as été victime de ta compétence et de ta loyauté envers l’URD ! DEUX DÉFAUTS MAJEURS DANS LE MALI D’AUJOUR’DHUI !

Camarades femmes,

Camarades Jeunes,

Etendez votre action dans toutes les sphères de la vie nationale. L’URD doit inclure dans ses rangs : les artisans, les commerçants, les paysans, les travailleurs, les étudiants, les diplômés sans emploi et toutes les couches sociales, pour être à l’écoute de la population, connaître ses problèmes, ses attentes afin d’aider le parti à améliorer son projet de société et à élaborer un programme réaliste et réalisable.

Notre peuple attend toujours de voir le bonheur tant annoncé. Un jour c’est tout soleil, un jour c’est la pluie battante. Un jour, c’est le poing sur la table, un jour c’est le pas en arrière. Le peuple, notre peuple, ne veut plus de promesses.Il veut des actes. Son impatience est visible. Sa colère est perceptible ! Que notre gouvernement ne fasse pas virer cette colère à la révolte. Notre histoire, surtout dans ses tragédies, devrait inciter nos dirigeants actuels à donner au peuple le pouvoir de vivre décemment et de grandir en paix. Car, sans paix durable, pas de sécurité quotidienne, pas de développement durable, pas d’espérances sociales, pas d’avenir pour notre jeunesse. Sans paix solide, pas d’envie d’entreprendre, de créer, d’innover, de se déplacer. La paix est une nécessité vitale pour la renaissance du MALI, pour en faire un Etat stable, un pays prospère et crédible, une Nation unie et solidaire.

Alors, LA PAIX EST UNE URGENCE! Vive L’URD, VIVE LE MALI UNI ET FIER

Je vous remercie.

Ousmane COULIBALY
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