Face au refus de l’Avenir de jouer au Championnat national : La FEMAFOOT décide de prendre langue avec la ligue de Tombouctou

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Publié le mardi 29 mars 2016 | La Mutation

© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.

Pour ceux qui pensaient que la crise est terminée surtout avec l’acceptation du Djoliba du COB et du CSK de jouer le championnat national ligue 1 malgré le maintien des suspensions de leurs responsables influents, doivent encore patienter car l’Avenir de Tombouctou refuse catégoriquement de jouer le championnat. Et après deux journées disputées et consciente de l’enlisement de la crise, la fédération malienne de football a décidé de faire machine arrière en prenant langue avec la ligue de football de Tombouctou.
Pour les responsables du club la première raison de leur refus de jouer au championnat s’explique par un élan de solidarité dû au maintien des suspensions qui frappent les responsables des trois ligues du Nord du Mali. Quant à la seconde raison qui a agacé les responsables du club c’est le fait que la fédération malienne de football a unilatéralement programmé le match de l’équipe à Mopti alors qu’elle était censée recevoir à domicile c'est-à-dire à Tombouctou (à noter il revient à l’équipe qui reçoit de choisir son terrain et non de se voir imposer un terrain par la fédération).
Selon nos informations la fédération aurait évoqué des problèmes de sécurité comme si ce problème est né cette année. Pourtant lors de la saison 2014-2015, l’Avenir a toujours joué à Tombouctou qui avait même été défendu par la fédération lorsque certains clubs avaient voulu refusé d’aller jouer dans la capitale des 333 saints. Voilà ce qu’a dit à l’époque Yacoubadjan Traoré « Dieu faisant tous les jours, des maliens vont à Tombouctou.
Tous les jours qui font les gens de Tombouctou viennent à Bamako et ce sont des maliens qui sont à Tombouctou. Est-ce qu’on doit refuser une partie de notre corps tout simplement il y a un défaut. Pour moi nous devons être solidaire des gens de Tombouctou pour apaiser leurs douleurs. Pour nous le problème d’insécurité posé par les clubs est une fuite en avant. D’ailleurs l’équipe féminine du Réal est allée jouer à Tombouctou et elles sont revenues saines et sauves. Là où des femmes n’ont pas eu peur pourquoi eux les hommes ont-ils peur. Les gens de Tombouctou ne sont-ils pas des maliens. C’est tout simplement ridicule ».
Conséquence l’Avenir refuse de se déplacer à Mopti pour la première journée et à Bamako pour la 2e journée. Ayant pris peur d’une nouvelle crise, la fédération décide de prendre langue avec la ligue de Tombouctou pour qu’elle fasse le choix des terrains. Mais pour les responsables du club, il faut que les suspensions de leurs responsables des trois ligues, soient levées. « On ne peut pas nous demander de reconnaitre quelqu’un qu’on n’avait récusé et en retour on refuse de nous reconnaitre. Il s’agit de quel genre de médiation.
Ce n’est pas parce que le Djoliba, le COB et le CSK ont joué que nous nous allons jouer. Tout est clair chez nous, tant cette situation d’injustice et de mensonge existera, nous n’allons participer à aucune des activités de ce bureau fédéral. Nous resterons sur notre idéal car nous sommes convaincus que le mensonge à beau duré, la vérité finit par l’attraper en une fraction de secondes. Que Dieu nous donne longue vie » confie un responsable de l’une des trois ligues du Nord du Mali.
Saïd