C’est du moins un affront infligé au président IBK malgré sa grande majorité dont lui, même, n’a cessé de la qualifier docile. BIPREM (Bloc d’intervention patriotique pour la réunification du Mali), accusant le président de la république, Ibrahim Boubacar Kéita, aléas IBK pour mauvaise gouvernance, mauvaise gestion des biens publics qualifiés par ladite Association de haute trahison. On s’interroge s’il ne s’est pas trompé de combat et d’adversaire, car la plainte n’a réussi que son coup médiatique.
Même si les débats sur le sujet continuent à défrayer la chronique parce que semble-t-on avoir le courage de dire qu’au moins BIPREM médiatique, une première dans l’histoire que la société civile moins que représentative porte plainte directement contre le président de la république du Mali.
Pour être court, on s’interroge quelle est la motivation réelle de cette plainte qui fait trop de polémique. Est-ce aussi de savoir que plus ou moins une partie du peuple bien même ne le représente est en train de comprendre ? Et qui justifie cette plainte contre le président IBK. En tout cas, il s’agit de donner une leçon aux maliens par rapport à la propension d'une démocratie à imposer sur une période très longue à des populations sans se dire qu'il peut y avoir lassitude."
On a fait énormément de choses pour faire évoluer ce pays depuis 2013, mais il arrive même qu’il faut laisser faire et laisser passer, c’est ainsi la démocratie si le peuple peut porter plainte contre ses dirigeants.
En tout cas, c’est une leçon de démocratie qui dément les détracteurs, si IBK est jugé par ses opposants de ne pas promouvoir la démocratie et de la bonne gouvernance.
Libre au BIPREM ne plus être partisan du régime IBK, c’est son choix, cette plainte au risque de n’avoir pu aboutir, va jouer à son tour contre eux dans la mesure où, sans preuves à l'appui, ce qu’il dit et n’a aussi pas frappé à la bonne porte, parce que la plainte contre le président de la république est exclusivement réservée à la haute cour de justice composée par les députés de l’assemblée nationale selon la constitution du 25 février 1992, bref.
Si la plainte a été irrecevable, pouvons-nous constater à travers le communiqué laconique comme devrait le faire l’institution par anticipation, mais c’est après qu’ils se sont affichés comme connaisseurs de la chose, alors qu’il appartenait de le faire savoir au BIPREM. Ce qui fit d’ailleurs à travers le communiqué d’après. C’est tout simplement dommage !