Promotion des valeurs olympiques Bamako a abrité un conclave des académies africaines

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Publié le mercredi 30 mars 2016 | Le Reporter

Bamako a abrité, les 24 et 25 mars 2016, l’assemblée générale évaluative et la 2e session de l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique (AANOA). C’était en présence de la Première Dame Kéita Aminata Maïga, présidente de l’Académie nationale olympique du Mali et vice-présidente de l’AANOA. Elle avait à ses côtés les ministres de l’Education nationale et des Sports à la cérémonie d’ouverture. Cette rencontre a été rehaussée par la présence des présidents de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) et de l’AANOA, respectivement l’Intendant Général Lassana Palenfo et Ridha Layouni.
Faire d’une pierre deux coups ! C’est la prouesse réussie par l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique (AANOA) qui a organisé son assemblée générale évaluative et sa 2e session à Bamako les 24 et 25 mars 2016. «ANO d’Afrique, olympisme et éducation olympique» était le thème central de cette rencontre académique. À l’ordre du jour, le contrôle de la gouvernance de l’exécutif de l’AANOA et l’approfondissement du débat sur les académies nationales olympiques.
Hôte de l’événement, le président du Comité national olympique et sportif du Mali n’a pas caché son bonheur d’accueillir cette grande réunion à Bamako. «Je remercie ceux qui ont cru en mon pays et en son Association nationale olympique et je suis fier de leur offrir l’hospitalité d’un peuple bâtisseur d’empires et de civilisations séculaires», a déclaré Habib Sissoko, en souhaitant la bienvenue aux hôtes du Mali. Pour le président du CNOSM, intervenant à la cérémonie d’ouverture, l’assemblée générale évaluative est consacrée au contrôle de la gouvernance, à son amélioration. «La présence à Bamako des hautes personnalités du mouvement olympique de notre continent, illustre à suffisance leur attachement à l’AANOA… Je forme le vœu que la réunion de Bamako marque une étape significative dans le développement de l’olympisme africain», a-t-il souhaité.
Le président de l’association, Ridha Layouni, a également profité de la tribune pour exprimer toute sa gratitude à Mme Kéita Aminata Maïga et à Habib Sissoko pour l’organisation de deux importants événements de l’olympisme en Afrique et pour leur hospitalité. «Cette grande fête de l’olympisme africain permettra aux académies présentes à Bamako de traiter des questions liées aux acquis réalisés tant sur le plan statutaire que sur le plan des activités. Il s’agit d’aborder des sujets liés aux difficultés qu’elles rencontrent et de réfléchir sur les perspectives de réalisation des objectifs visés», a-t-il ajouté. «Ce type de rencontres offre aussi une opportunité pour l’échange d’expérience, l’enrichissement du savoir-faire et le renforcement des relations entre les responsables des académies nationales olympiques d’Afrique», a rappelé Ridha Layouni.
Comme le souhaitaient les organisateurs, Bamako a marqué une étape supplémentaire pour la promotion et la diffusion des valeurs olympiques sur notre continent. Et désormais, l’AANOA est déterminée à œuvrer pour l’obtention d’une ligne de crédit du Comité international olympique (CIO) afin de renforcer ses capacités à promouvoir les valeurs olympiques.
La caution politique du président IBK
Le CIO est également appelé à étudier la possibilité de consacrer un budget destiné aux académies nationales olympiques à travers les Comités nationaux olympiques (CNO) afin de leur permettre une plus grande marge de manœuvre dans leurs actions visant la diffusion des valeurs olympiques et la formation des ressources humaines. Les responsables des académies olympiques africaines envisagent aussi la création d’un système de formation et de cours conçus conjointement par la Commission d’éducation olympique du CIO et la Solidarité olympique pour mieux former les intervenants. Le président de l’ACNOA a été également sollicité pour convaincre les quelques Comités nationaux olympiques, qui ne l’ont pas encore fait, à affilier leur académie nationale olympique à l’AANOA ou d’en créer pour ceux qui n’en disposent pas encore d’ANO. Concrètement, la session de Bamako a validé, entre autres projets, la création d'un centre africain d'études olympiques ainsi que le soutien aux jeunes académiciens dans leur programme d'activités.
À la fin de la rencontre, l’Intendant Général Lassana Palenfo (le président de l’ACNOA) a exprimé toute sa reconnaissance et ses sincères remerciements à Mme Aminata Maïga Kéita, pour «son dévouement et son engagement indéfectible» en faveur de l’avancement et du rayonnement des valeurs olympiques en Afrique à travers les académies du continent. À noter que la Première Dame avait reçu en audience les participants à la veille de la rencontre. Tout comme à la fin des travaux, ils ont été reçus par le président Ibrahim Boubacar Kéita au Palais de Koulouba.
«Aujourd'hui est une occasion pour nous, c'est un honneur d’adresser nos remerciements à SEM. Ibrahim Boubacar Kéita pour nous avoir donné la possibilité de tenir nos travaux au Mali. Notre association est jeune, elle a des objectifs nobles de valeurs olympiques, d'éducation olympique. Et bien entendu, quand on a le soutien d’un président de la République, on ne peut pas espérer mieux», a déclaré à la presse, M. Ridha Layouni, à sa sortie d’audience. «C'est un honneur pour nous que le président de la République du Mali montre l'exemple à d'autres pays pour leur indiquer ce qu'ils doivent faire…Nous sommes maintenant plus confiants en l'avenir», a-t-il ajouté.
Créée en 2008 à Tunis en Tunisie, l’AANOA regroupe les académies nationales des Etats africains affiliés au Comité international olympique (CIO). Aujourd’hui, 31 académies nationales en sont membres.
Moussa BOLLY