Il y a 25 ans, en ce mois, notre peuple obtenait le pluralisme politique et la liberté d’expression. Toutes les forces vives du pays nourrissaient l’ambition d’un combat démocratique.
Le Parti lumière pour l’Afrique (Pla), afin d’apporter sa contribution à la construction de l’édifice national, a organisé une conférence de presse pour donner son analyse sur les 25 ans de démocratie dans notre pays. Cette conférence était animée par le président du parti, Seydou Diawara dit Martin, qui a indiqué que c’est une occasion pour sa formation politique, fidèle à sa tradition, de rechercher la constance d’un Mali prospère, d’inviter l’ensemble des forces vives de la Nation à un devoir de mémoire, pour la restauration des idéaux fondateurs de notre démocratie.
Il a rappelé qu’après avoir consenti d’énormes sacrifices pour la démocratie, le peuple malien attend toujours le changement tel que l’amélioration de leurs conditions de vie socio-économique et politique ; la restauration des sociétés et entreprises d’Etat. À cela, s’ajoutent la refondation de l’armée et de l’éducation, la résolution des litiges fonciers ; l’instauration de la sécurité ; l’amélioration des conditions de la jeunesse et des femmes. Selon lui, l’heure doit être à la réflexion, la plus profonde possible.
Seydou Diawara dit Martin a par ailleurs souligné que la démocratie a amené au Mali la politique d’achat des consciences des citoyens à travers l’argent, le thé, les tee-shirts... «Nous devons dire non à ces tentations déshonorantes, pour honorer la mémoire de ceux qui sont tombés pour la démocratie», a-t-il déclaré.
Le président du Parti lumière pour l’Afrique estime que le peuple a suffisamment mûri et doit choisir un candidat ayant un vrai projet de société et un programme de développement pour le pays. «Il est impératif de changer de comportement, de vision et de gestion du pays, pour que cessent, de façon irréversible, le clientélisme et le favoritisme», a-t-il martelé.
Avant d’ajouter que la grande opacité dans laquelle les ressources de notre pays sont gérées, laisse planer le doute et suscite beaucoup d’interrogations sur l’avenir du Mali. À en croire le conférencier, le démantèlement des réseaux mafieux de corrupteurs et de délinquants financiers n’a produit aucun résultat.
Diango COULIBALY