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© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Assemblée Nationale du Mali. |
L’honorable Fomba Fatimata Niambali, en collaboration avec Plan-Mali était à Kolondièba pour une session de formation sur les Mutilations Génitales Féminines à l’endroit des élus locaux. C’était le mercredi 23 Mars 2016, dans la salle de conférence de la mairie centrale de cette localité.
Pour l’occasion , la députée élu à San était accompagnée de ses collègues Alousseïni Touré de Gao, Souleymane Seydou Ouattara de Sikasso et Bafermé Sangaré de Kolondieba. C’est ce dernier qui a introduit la délégation auprès des autorités locales, en l’occurrence le préfet Youssouf Théra, le président du Conseil de cercle El hadj Yaya Bamba et le maire de Kolondièba Youssouf Diarra.
Le Mali, qui est confronté aux impacts de l’excision, ne dispose d’aucune législation. Ce qui expose les femmes aux pesanteurs sociales, a laissé entendre Mme Fomba, présidente du Réseau des Parlementaires de lutte contre l’excision. Toutes choses qui justifient, à ses yeux, des concertations et des plaidoyers auprès des élus locaux. Trente-deux (32) conseillers communaux et acteurs locaux de lutte contre l’excision ont ainsi pris part aux exposés dirigés par L’honorable Souleymane Ouattara, Docteur chirurgien de son état. Ont suivi par la suite des débats et réflexions ayant permis aux organisateurs de collecter les informations nécessaires à l’actualisation d’un projet de texte sur le phénomène.
Les élus de Kolondièba ont pu par la même occasion cerner les contours et impacts de l’excision que sont les cas d’accouchements difficiles, de fistules, de frigidité , de déséquilibre familial et exclusions sociales, entre autres.
Trois temps forts ont marqué les travaux: une projection vidéo sur le sujet, la collecte des informations auprès des personnes-ressources ou informateurs clés.
Malgré l’effet choquant des images, le Dr. Souleymane Ouattara a pu convaincre dans la façon de se faire comprendre. Les participants venus de localités comme Kadiana,Tousseguela et de Kolondièba ont exprimé leurs inquiétudes à travers de nombreuses suggestions.
Les échanges ont débouché sur une kyrielle de recommandations : multiplication d’ateliers similaires sur les MGF afin que les populations s’approprient les enjeux du combat contre les MG; organisation d’ateliers en milieux scolaires en vue de mieux véhiculer les messages sur l’excision, recours à la sensibilisation auprès des principaux acteurs de l’excision pour mieux combattre les pesanteurs sociales du Mali.
A la clôture de la session, le Maire Youssouf Diarra a lancé un appel à l’attention des partenaires du Réseau des parlementaires de lutte contre l’excision en indiquant qu’il serait logique que les mairies puissent disposer des moyens d’organiser des ateliers similaires pour toucher le plus grand nombre d’élus locaux. C’est sur cette note de plaidoyer que l’atelier de Kolondièba a pris fin avec un sentiment global de satisfaction des participants.
I KEITA
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