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La lettre du Mandat Par Mass Domi : Aux frères et sœurs maliens
Publié le mercredi 23 mai 2012   |  Autre presse




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Anissôgôma, braves Maliens ! Anibara ! Franchement, je viens à vous ce matin pour vous exprimer toute mon admiration pour le beau paradis dans lequel vous venez de plonger votre pays, cette sympathique et hospitalière terre au pied du Djoliba. A deux mois d’une présidentielle qui s’annonçait comme un simple match de football, parce que vous étiez cités et classés parmi les nations africaines qui ont fait le grand bond dans la démocratie, il vous a plu de blesser votre mère-patrie. Un coup d’Etat contre un régime démocratiquement installé ‘’pour chasser une rébellion’’, et vous voici dans la merde. Et avec vous, toute la sous-région. A cause de cette énorme bêtise, les voisins sont obligés de veiller, tourner dans tous les sens pour tenter d’éteindre le feu que vous avez allumé. Oui, soldats maliens, vous avez déconné ! Supporters de la junte malienne, vous êtes tombés sur la tête ! L’on avait pensé que la sauvage crise postélectorale ivoirienne serait une motivation de plus pour vous de renforcer vos acquis politiques. Hélas, vous venez de démontrer que changement n’est pas malien. Mais, au-delà de vos frontières, c’est l’image de toute l’Afrique que vous avez écornée, encore une fois. Cette cupidité vient confirmer tout le mal que dit l’opinion internationale sur la perception de la démocratie sur le continent africain.
Merci de confirmer la bêtise africaine
Des gens comme Sanogo Yahaya sont légion dans le berceau de l’humanité devenu depuis la catastrophe humaine. Vous avez tout mis en œuvre pour ramener le Mali très loin en arrière. Regardez : au moment où vous chassiez ATT, les Touaregs s’ennuyaient aux abords des frontières du pays, à la recherche de stratégies pour gagner du terrain. Mais, depuis la chute du régime, ils ont tranquillement pris des villes significatives et menacent d’entrer à Bamako. Toumani est-il parti avec les armes qu’il ne
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