Le Directeur National de la Gendarmerie du Mali, le Colonel - Major Satigui Moro Sidibé, était devant la presse jeudi dernier au ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. L’ordre du jour était de faire une présentation sommaire de son corps et des dernières missions accomplies.
Le conferencier a affirmé que la gendarmerie, selon Napoléon, est une organisation à part entière et la manière la plus efficace pour maintenir la tranquillité civile et assurer la protection des personnes et de leurs biens. Ses missions se répartissent en trois catégories, une mission de police, une de défense et des missions diverses.
La Gendarmerie du Mali a participé activement à la riposte contre les attaques terroristes, dont, entre autres, celle perpetrée contre le restaurant la Terrasse, le 7 mars 2015, celle contre l’Hotel Byblos de Sévaré, le 7 août 2015, celle de l’Hôtel Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre 2015, et celle de l’Hotel Nord-Sud, le 21 mars 2016. En outre, elle effectue des patrouilles à l’intérieur de Bamako et dans sa périphérie.
A la question de savoir si la Gendarmerie avait suffisamment de moyens pour mener à bien ses missions, son personnel, sa dotation en aéronefs et les questions de Genre, le Directeur National dira : «nous demandons, à chaque fois que c’est nécessaire, des moyens pour accomplir nos missions. Nous nous contentons de ce que l’Etat nous donne pour travailler.
Malgré les difficultés, nous essayons de donner satisfaction avec les moyens que nous avons reçus de l’Etat. En réalité, nous avons des insuffisances en personnel et en moyens».
Parlant des effectifs, le Colonel – Major Sidibé affirmera que ce n’est ni le lieu, ni le moment de dire leur nombre, car «par respect des vertus militaires, c’est une question qui ne mérite pas de réponse exacte».
S’agissant des aéronefs, il soulignera que la Gendarmerie bénéficie de l’assistance de l’Armée de l’air et ajoutera que les questions de Genre sont désormais intégrées dans la gestion du personnel. «Les Forces Armées et de Sécurité tiennent désormais compte de cela. Pour plus de précisions, dans les recrutements il y a toujours une composante féminine au niveau de l’Armée, donc à la Gendarmerie».
Enfin, à la question de savoir comment s’effectuaient les promotions des hommes au sein de la Gendarmerie nationale, le Directeur National répondra que pour passer d’un grade à un autre il existe des critères définis par les textes.
Adama Bamba