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La reprise de Tombouctou aux islamistes "entamée", selon la Défense
Publié le lundi 28 janvier 2013  |  AFP


Thierry
© Reuters
Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major des armées.
Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major des armées.


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PARIS - Le ministère de la Défense a nuancé lundi soir les informations selon lesquelles Tombouctou, dans le nord du Mali, serait désormais "totalement" sous contrôle, évoquant une reprise de la ville seulement "entamée" par les armées française et malienne.

L`état-major des armées (EMA) a également indiqué que désormais 3.500 soldats français étaient déployés au Mali. Ils étaient 2.900 selon le dernier chiffre communiqué dimanche soir.

Devant la presse, le porte-parole de l`EMA, le colonel Thierry Burkhard, a décrit la "limite avant" (vers le nord, ndlr) du dispositif militaire français avec, a-t-il dit, "des unités françaises qui ont entamé avec les unités maliennes le contrôle de la ville de Tombouctou", accompagnées d`"autorités" civiles de la ville.

Un colonel de l`armée malienne, sous couvert d`anonymat, avait annoncé lundi après-midi à l`AFP au Mali que les armées malienne et française contrôlaient désormais cette ville. L`information avait été confirmée depuis Bamako par le maire de Tombouctou, Halley Ousmane, qui avait déclaré que sa ville venait "de tomber au mains des Français et des Maliens".

Le porte-parole de l`EMA a confirmé par ailleurs la reprise aux islamistes de la ville de Gao, où sont stationnées, avec l`armée française, des unités maliennes, nigériennes et tchadiennes "qui contrôlent la ville".

Au cours des combats à Gao, les forces spéciales françaises ont connu des "accrochages brefs mais intenses avec des terroristes" en prenant le contrôle du pont sur le Niger au sud de la ville. "Quinze terroristes ont été neutralisés" (ils sont morts, ndlr), a précisé le porte-parole. Un peu plus tard, au nord de la ville dans la nuit de samedi à dimanche, "deux pick-up ont été détruits et dix terroristes neutralisés", a-t-il ajouté.

A propos des moyens aériens, le colonel Burkhard a annoncé que six chasseurs Rafale, contre quatre auparavant, étaient mobilisés depuis vendredi dans le cadre de l`opération Serval. Un avion de contrôle Awacs a été utilisé pour la première fois à Tombouctou "pour coordonner l`ensemble des opérations aériennes" marquées notamment par un largage de nuit depuis Transall d`une compagnie de légionnaires parachutistes.

Selon le porte-parole, "3.500 soldats français sont déployés sur le sol malien et la montée en puissance du dispositif se poursuit". Il a ajouté que 1.900 soldats africains sont également présents.

Il a évoqué les opérations de débarquement à Dakar ce lundi matin d`un second GTIA (Groupement tactique interarmes) déployé au Mali, arrivé dans le bâtiment de projection et de commandement Dixmude (un bateau porte-hélicoptères d`assaut, ndlr) depuis Toulon. Les moyens doivent ensuite être acheminés vers Bamako, la capitale malienne.

En termes de "capacités de transport stratégiques mais également tactiques", il a cité le concours de "moyens américains, canadiens, belges, britanniques, allemands et danois". Pour la première fois, des avions français ont été ravitaillés en vol dimanche par un appareil américain.

Interrogé une nouvelle fois sur d`éventuelles exactions commises par l`armée malienne, le colonel Burkhard a affirmé que "l`armée française n`a constaté aucune exaction". "Si des soldats viennent à en constater, ils ont ordre de les faire cesser et de rendre compte immédiatement", a-t-il dit. Le porte-parole a rappelé que le major général de l`armée malienne avait donné des instructions "strictes" à ce sujet.

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