Présent au salon international de l’agriculture SIAGRI 2016 qui se tient au Parc des expositions du 24 mars au 3 avril 2016 depuis son ouverture par le chef de l’Etat et président de la république Ibrahim Boubacar Keita, en présence du chef du gouvernement, du président de l’APCAM, Bakary Togola, beaucoup d’opérateurs d’intrants et semenciers ont prennent part au salon. Parmi lesquels Soumaïla Maïga, ingénieur sortant de l’institut polytechnique rural de Katibougou.
Après un parcours riche d’expériences capitalisées en France et au Etats-Unis, Il créa Nakoshi, une entreprise qui excelle dans la production, l’approvisionnement et la distribution des semences céréalières et maraichères certifiées.
Le directeur de la société Nakoshi a déclaré que depuis 1984, il ya de cela 32 ans, il mène cette activité d’importation, de production, distribution et commercialisation des semences certifiées au Mali et dans la sous-région. « Notre objectif est d’être le plus proche des producteurs et de répondre à leur besoin en matériels et équipement agricoles, semences, produits phytosanitaires, insecticides, fongicides, herbicides. C’est aussi, des activités de production des semences de riz, du mais, du Niébé et autres que nous développons. C’est pourquoi il a fait savoir que « l’agriculture étant le moteur du développement, si le producteur n’a pas de bonnes semences, il ne peut faire de bon rendement. C’est la la performance de la semence qui peut donner des bons rendements et un revenu conséquent aux agriculteurs ».
Il soutient que l’aspect circuit de distribution des semences est très important, dans la mesure où nous sommes face au changement climatique. D’où la nécessité d’adapter les semences à différentes zones agro-écologiques du pays.
« Nos activités sont également des activités de collaboration avec la recherche, l’IER au Mali et des organismes tels qu’Africarice, ITA sur le plan international qui nous apportent des nouvelles variétés de semences de base et pré-base, que nous produisons en semences certifiées. Nous les emballons et commercialisons aux agriculteurs, selon leurs revenus à un cout raisonnable. Nous commercialisons 1000 tonnes de semences toutes origines confondues à travers le pays », a-t-il expliqué.
Représentée par Nakoshi au Mali, la firme danoise Vikima seed, de renommée internationale, entretient des bonnes relations avec les firmes vilmorin, Technisem, Tézier, royal Sluis pop vriends, Green seed. Elle collabore également avec la direction nationale de l’Agriculture, la FAO, Icrisat, Malimark, AGRA et d’autres ONG.
Le directeur de Nakoshi, Soumaïla Maïga, a déclaré que dans la sous-région, au Burkina Faso, l’Etat paye chaque année 5 milliards de semences à l’association semencière, qui les redistribue gratuitement aux acteurs agricoles. C’est ce qu’il faut pour le Mali. Il a souligné tant que si l’on ne change pas le système semencier en mettant en place une architecture bien organisée, les efforts du gouvernement en matière de subventions seront vains.
« Dans le cadre de notre travail, il faut une relation privilégiée, une collaboration entre Etat et l’association semencière pour un bon suivie-évaluation, afin que les 46 milliards de subventions aient un impact sur le monde agricole »a insisté le directeur de Nakoshi, qui estime qu’il faut une architecture de mise en place de la subvention selon la politique céréalière du Mali. C’est en cela qu’on peut atteindre l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire selon lui.
Il est a rappeler que l’entreprise Nakoshi mène des programmes de formation à l’intention des paysans et des formateurs (encadreurs de projets), des études, conseils en agriculture, protection des végétaux et environnement. L’entreprise est située à Niamakoro cité Unicef, non loin du marché prés d’Ecobank,et dispose de deux points de vente à Bamako et de représentations à travers les régions.
Alassane Cissé