Le camp ADA de leadership jeune, qui regroupe une soixantaine de jeunes filles de Kayes à Kidal, y compris les jeunes de région de Taoudéni et Ménaka, est un véritable espace, un cadre national qui permet de renforcer les capacités individuelles de jeunes leaders en herbe, à travers leur participation à un séminaire intense de formation et à des ateliers en dehors de Bamako. Pour la deuxième fois consécutive, l’association pour le développement de l’Afrique ‘’ADA ‘’ vient de procéder au lancement du camp leadership jeunes sous le thème « la place des jeunes femmes dans le processus de paix et de réconciliation » c’était le vendredi 25 mars au CICB.
La cérémonie était présidée par Paul Folmsbee, ambassadeur des Etats unis d’Amérique au Mali, ayant à ses cotés l’initiatrice et présidente de l’association ADA, Mme Keita Fatoumata Sangho, le président du conseil National de la jeunesse, Mohamed Salia Touré, en présence d’une foule nombreuses de jeunes femmes venues de l’intérieur et du district de Bamako.
Pendant une semaine, du 25 au 31 mars, la soixantaine de jeunes femmes sélectionnées, à la suite de rudes épreuves, séjourneront à SIB. Elles seront formées sur des modules alliant le leadership, le développement personnel à l’esprit de cohésion sociale, à la paix et la réconciliation. Afin qu’elles soient des ambassadeurs de la paix à travers le Mali.
La présidente de l’association pour le développement de l’Afrique (ADA), Mme Keita Fatoumata Sangho, a déclaré qu’ADA, une association à but non lucratif, a vu le jour en France à l’université léonard de Vinci. L’association inscrit ses actions dans le renforcement du développement des jeunes. Elle ajoute que leur engagement citoyen se fortifie avec l’appui de l’ambassade des Etats unis d’Amérique.
A rappeler L’association a mené plusieurs activités. Le camp ADA qse fait avec la soixantaine de jeunes filles de 15 à 18 ans. de la paix et la réconciliation.
Des anciens membres de l’association ADA, à travers le monde, ont témoigné de l’expérience dont ils ont bénéficiée.
La représentante des participantes au camp Bakka Tita des régions du Nord a pris l’engagement que l’enseignement, tiré de ces sept de formation, leur servira à jouer leur rôle d’ambassadeurs de la paix et la réconciliation.
Le président du Conseil national de la jeunesse du Mali, ancien membre d’ADA, a vanté les mérites de la présidente dans son engagement pour cette cause noble. Il ainsi déclaré que « sans une jeunesse consciente et responsable, l’émergence de l’Afrique ne sera que vains mots et quasiment impossible ».
Pour le partenaire stratégique qu’est l’ambassadeur des Etats unis d’Amérique au Mali, Paul Folmsbee, « la jeunesse, c’est l’avenir d’un pays, c’est l’avenir d’un continent et du monde ». Il a ensuite insisté sur « la nécessité de renforcer les capacités des jeunes, pour assurer un avenir de paix et de développement pour l’humanité ». Consciente de cette vérité, l’ambassadeur des Etats unis a réitéré son engagement à œuvrer pour toute action qui contribue à améliorer les capacités de leader des jeunes, vers plus de citoyenneté et de développement. Il a affirmé que la démocratie et le développement ne peuvent réussir sans un citoyen bien formé et informé.
L’ambassadeur a souligné que le camp ADA de leadership jeune, qui regroupe les jeunes filles de Kayes à Kidal y compris les jeunes de région de Taoudéni et Ménaka, est un véritable espace, un cadre national qui permet de renforcer les capacités individuelles de jeunes leaders en herbe, à travers leur participation à un séminaire intense de formation et à des ateliers en dehors de Bamako.
« Nous accordons une importance toute particulière à l’éducation et au leadership des filles. Car elle est essentielle pour l’avancement et la prospérité des communautés, a-t-il conclu.
Alassane Cissé