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Sénégal: Des étudiants dénoncent un "bras de fer" entre le gouvernement et les enseignements du Supérieur
Publié le dimanche 3 avril 2016  |  Alerte Info
Marche
© aBamako.com par A S
Marche des Etudiants du Mali
Bamako,le 02 janvier 2013 à la place de l`Indépendance.Les Etudiants maliens réunis au sein de l`AEEM ont réclamé la reprise des cours à travers une marche




Le porte-parole des étudiants de la faculté de droit de l’Université de Dakar, Mansour Ndiaye a dénoncé samedi un "bras de fer" entre gouvernement et le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), appelant les deux parties à un "dialogue", lors d’un point de presse.

Seydi Ababcar Ndiaye, secrétaire général du Saes, lors d'une marche

Le président de l’Amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), M. Ndiaye et ses camarades se disent "sacrifiés" par ce "bras de fer" et demandent l'aide des autorités réligieuses.

"Nous demandons aux chefs religieux et coutumiers, aux bonnes volontés d’intervenir pour inciter les deux parties à se mettre autour d’une table pour un dialogue afin de mettre un terme à cette situation handicapante", a-t-il plaidé, ajoutant que le gouvernement et le syndicat doivent "se soucier de l’avenir des étudiants.

Le Saes avait déposé en fin d’année un préavis de grève pour amener le gouvernement sénégalais à "respecter" des accords signés en mars 2015.

La question du budget universitaire, la réforme des titres universitaires, la revalorisation de la pension de retraite, de la prime académique sont entre autres revendications des syndicalistes.

Mercredi lors d’une rencontre avec les journalistes, le ministre de l’Enseignement supérieur avait soutenu que le gouvernement a débloqué 300 milliards FCFA pour la "plateforme revendicative des enseignants".

Le Saes a à son tour démenti les propos du ministre, estimant que les "300 milliards étaient destinés à la reprise du Programme de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche", invitant "les corps de contrôle de l’Etat à procéder à l’audit de ces milliards".


Début mars 2015, au moins 400 enseignants du primaire et secondaire, à l’appel de leur principal syndicat, "le Grand cadre" (GC), avaient manifesté à Dakar pour exiger entre autres, "l’augmentation de toutes (leurs) indemnités".

Fin octobre 2015, des parlementaires avaient promis de faire "un lobbying" auprès du gouvernement pour la "normalisation" de la situation.

HAB/PN
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