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Mali : les forces françaises et maliennes contrôlent Tombouctou
Publié le lundi 28 janvier 2013  |  Le Parisien


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© Autre presse par EMA
les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza. Cette conquête permet désormais, en complément du dispositif en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré depuis le 19 janvier 2012, de couvrir l’accès vers la capitale malienne et d’empêcher les groupes terroristes de menacer le Sud du Mali.


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Les soldats français et maliens poursuivent leur offensive au Nord-Mali et contrôlent désormais Tombouctou, sans qu'on sache pour l'instant dans le détail dans quelles conditions s'est achevé la conquête de la ville.
Dès ce lundi matin, les accès et l'aéroport avaient été repris aux islamistes, à l'issue d'une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit.

Le colonel Thierry Burkhard précisait dans la journée que les troupes contrôlaient désormais la «Boucle du Niger» entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1 200 km au nord-est de la capitale malienne). Une opération menée en 48 heures selon le chef d'état-major des armées.

Les grands moyens

Pour faire tomber les villes stratégiques de Gao et Tombouctou, l'armée française a mis les moyens: avions-bombardiers, hélicoptères, blindés, forces spéciales... Il n'y a pas eu de réel affrontement et la fuite des islamistes, maîtres de ces zones depuis l'été, a semblé un peu éperdue comme en témoignent les armes laissées sur le terrain, dont de redoutés missiles sol-air.

Les forces maliennes et françaises n'ont jusqu’à présent rencontré «aucune résistance» de la part des rebelles islamistes présents dans la région, a confirmé un officier supérieur de l'armée malienne lundi matin. «Nous contrôlons l'aéroport de Tombouctou. Il n'y a aucun problème de sécurité en ville», a ajouté cet officier supérieur de l'armée malienne. Un élément d'un groupe de reconnaissance de l'armée malienne a fait état de destructions opérées par les groupes armés. «Les islamistes ont fait des dégâts avant de partir. Ils ont brûlé des maisons et des manuscrits. Ils ont battu jusqu'au sang les populations qui manifestaient leur joie», a-t-il assuré.

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