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Centre de développement de l’Artisanat Textile: Vers la création d’une taxe pour son financement
Publié le lundi 4 avril 2016  |  Le Républicain
Industrie
© aBamako.com par A.S
Industrie textile : La seconde vie de FITINA
Bamako, le 18 décembre 2013 (Banankoro). L’unité industrielle Fils et tissus naturels d’Afrique (Fitina.sa) a reçu mercredi après-midi la visite du ministre de l’Industrie et des Mines, le Dr Boubou Cissé. La délégation ministérielle a été reçue par les responsables de l’usine qui lui ont expliqué les différentes péripéties qu’a traversées l’entreprise depuis son arrêt en 2006 et son redémarrage en mai 2011.




La troisième session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre de développement de l’Artisanat Textile (CDAT) s’est tenue, le jeudi 31 mars 2016, dans la salle de conférence du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme. L’occasion a été saisie par le ministre en charge du département, N’Diaye Ramatoulaye Diallo de partager avec les membres du conseil d’administre du CDAT son ambition pour l’artisanat Textile au Mali qu’elle rêve d’en faire un Centre d’excellence à mesure de soutenir le développement de la filière coton. Pour ce défi, le ministre a invité les administrateurs à réfléchir sur des pistes de financement des activités du CDAT et mettre l’accent sur la possibilité de création d’une taxe sur les matières premières textiles qui concurrencent les produits locaux.
Selon le ministre, malgré le contexte international et globalisé marqué par la baisse de la consommation textile mondiale depuis bientôt deux ans, le Mali avance dans le domaine de la culture du coton avec une production de 800 000 tonnes de coton graine attendue au terme de la prochaine campagne agricole.
Selon elle, cette situation interpelle l’artisanat textile en particulier, sachant bien que l’objectif de l’agenda UEMOA 2020 vise à transformer au moins 25% du coton produit dans notre sous-région.
« Je voudrais réaffirmer, à cet effet, que l’un des chantiers prioritaires de mon département, et par ricochet du CDAT, reste l’émergence du secteur de l’artisanat malien en général et celui du textile en particulier. Des efforts doivent être multipliés en termes d’une meilleure organisation du secteur, de la formation adaptée et de l’innovation technologique dans le domaine pour assurer une transformation des matières premières textiles permettant au Mali d’être un leader en Afrique », a demandé le ministre.
A l’en croire, cette ambition impose au CDAT, dont la mission est la promotion de la transformation artisanale des matières premières textiles localement produites, d’entreprendre des actions supplémentaires dans le domaine du renforcement des capacités des acteurs et intervenants en vue de saisir les opportunités et de favoriser l’éclosion des initiatives de création d’emplois pour plus de valeur ajoutée à travers le développement de la chaîne de valeur.
Des résultats en 2015 malgré les difficultés de financement
Au cours de cette rencontre, le ministre de la culture n’a passé sous silence les efforts consentis par le CDAT en 2015 malgré les difficultés de financement. Selon elle, le CDAT a fait montre de dynamisme, en nouant des partenariats stratégiques, notamment avec la CMDT, pour le renforcement des capacités à travers la formation et l’équipement des femmes de Koumantou.
Pour 2016, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a exhorté la direction du CDAT à maintenir le cap par la poursuite des démarches de partenariat auprès des structures et organisations en vue de contribuer efficacement à l’amélioration de la transformation artisanale des matières textiles.
« Il s’agira, pour le CDAT, d’opérer rapidement les changements et mutations nécessaires, pour devenir un Centre d’excellence à mesure de soutenir le développement de la filière en apportant à l’artisanat textile toute la gamme de service qu’il est en droit d’exiger pour sa croissance et son expansion économique. La réalisation de ces objectifs impose à la fois de multiplier les efforts en vue d’améliorer l’attractivité de la filière vis-à-vis des nouveaux investisseurs, de renforcer durablement la compétitivité des unités artisanales textiles existantes, d’innover et de développer des partenariats stratégiques public-privé », a expliqué Mme le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.
Youssouf Z.
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