C’est assurément un coup dur que les forces spéciales maliennes viennent d’infliger au groupe terroriste Ançar dine d’Iyag Ag Ghaly par la capture de l’«Emir» de sa filiale du sud malien, dénommée la «Katibat halid ibn walid». De son vrai nom Souleymane Keïta, l’homme qu’une unité des forces spéciales de la sécurité d’Etat vient de mettre sous l’éteignoir ce mardi 29 mars, a la sale réputation d’avoir été le cerveau des attaques terroristes dans le sud de notre pays. On pourrait citer les attaques contre les logements du personnel de la Minusma à Magnambougou-Fasso Kanu à Bamako, de Missabougou, de la Brigade de la Gendarmerie de Baguinéda et du poste de police de l’auto-gare de Sogoniko en août 2015 comme preuves de la nocivité du désormais captif Souleymane Kéita. Car elles ont toutes été perpétrées par ses disciples. Ayant servi comme recruteur de jeunes talibés dans le nord sous l’occupation jihadiste et participé aux attaques de Konna, il est considéré comme un stratège militaire aussi familier au maniement des armes qu’à celui des explosifs. C’est après avoir passé par les mailles des filets de la Dgse lors du démantèlement d’une de leur base, située dans la forêt de Sama, dans région de Sikasso, en juin 2015, que le jihadiste quitte le pays et disparait. Son arrestation ce mardi permet de savoir que sa cavale l’a successivement mené en Guinée, en Sierra Leone puis en Gambie. De là, il a réussi à rallier la forêt de Wagadou, vers la frontière mauritanienne, où se trouvent les miliciens du Front de libération du Macina, autre franchise d’Iyag Ag Ghaly. C’est d’ailleurs en voulant rejoindre ce dernier (qui n’est autre que son mentor) dans le nord de notre pays, qu’il s’est fait cueillir par nos forces spéciales.
CONCOURS D’ENTREE A L’ECOLE NATIONALE DE POLICE
Les élèves sous-officiers en regroupement
Le terrain de football de l’Ecole nationale de police a servi de cadre, ce 28 mars, au regroupement des candidats admis au concours de recrutement d’élèves sous-officiers au titre du contingent 2014-2015 de la Police nationale. Il était surtout question, par leur convocation, de repartir les heureux admis afin de former les différentes compagnies au sein desquelles ils devront évoluer. Une phase très importante donc avant le rendez-vous du 29 mars, où ils ont été dotés en matériels et équipements nécessaires à leur formation à travers des modules aussi bien militaires qu’administratifs.