Les journalistes maliens invités par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à couvrir le forum de Kidal qui s’est tenu du 28 au 31 mars 2016 a été interdit d’atterrir.
Parti de Bamako, l’avion à bord duquel les journalistes invités (au nombre de 7) avaient pris place, devait se poser sur l’aéroport de Kidal. Mais à leur grande surprise, il s’est posé à Tombouctou au grand désespoir des passagers. On apprend que le gouvernement aurait pesé tout son poids dans la balance pour que les journalistes retournent à Bamako. Consigne que la MINUSMA n’a pas voulu outrepasser.
Assemblée Nationale du Mali : les honorables députés n’avaient pas plein pouvoir pour voter un projet de loi sur la partition du pays.
Et pour cause : les députés devaient prendre le temps de consulter leur base afin de passer à l’acte. L’article 26 de la Constitution de 1992 stipule : «La souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice».
Le peuple souverain et patriotique du Mali saura tirer les conséquences avant sa promulgation par IBK. Le pouvoir affaiblit de Bamako fait allégeance à la France en faisant fi aux récriminations de la population.
Détournement à la gendarmerie nationale : on pousse le colonel-major Satigui Moro Sidibé à abdiquer
Les enquêteurs sont sur la piste des sommes détournées par les bidasses de la gendarmerie nationale. Le bureau du Vérificateur général et le Pôle économique ne sont pas restés dans cette chasse financière. Et pour cause : le détournement des fonds par les chefs de la gendarmerie nationale représente une grosse perte dans l’économie de notre pays.
Aujourd’hui, la pression pèse sur Satigui Moro Sidibé pour qu’il abdique. L’un des coupables à la retraite a été bombardé diplomate en Algérie parce qu’il appartient à une des trois grandes familles fondatrices de Bamako.
«Le Mali sous Moussa Traoré» : qui sont derrière cet ouvrage ?
L’Adema et ses partis satellites ne ménagent aucun effort pour blanchir Moussa. La législature 1992- 1997 a repris la quasi totalité des anciens secrétaires généraux de l’Union démocratique du peuple Malien (UDPM), élus députés de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA). Aussi certains membres fondateurs de la ruche ont-ils occupé de hautes fonctions sous le régime du parti unique.
Autre acte posé par les démocrates sincères et patriotes convaincus qui aurait poussé le collectif Djibril Diallo à blanchir Moussa Traoré, c’est le changement de la peine de mort en peine à perpétuité par le président sortant Alpha Oumar Konaré. Avec le président ATT, Moussa Traoré recouvre toute sa liberté.
Logé et nourrit par l’Etat, son épouse Mariam Sissoko a repris ses activités dans le village de Sinkro (leur ferme) et construit toutes ses parcelles en jachère, éparpillées à Bamako. Et IBK ? Il qualifie Moussa Traoré de grand républicain. Tous ces trois présidents maliens sont issus de partis politiques nés des cendres de l’UDPM. Derrière cette réhabilitation de l’ancien président GMT (général Moussa Traoré), on voit la main de l’Adema-Pasj et ses partis satellites.
Quand Blaise Sangaré, chef de file du parti «Mogotigui» devient «Sotigui» au quartier Koulouba
Bakary Sangaré dit Blaise, malheureux candidat plusieurs fois aux élections présidentielles, s’est frayé un chemin reliant sa maison au palais de Koulouba. Sa toute nouvelle résidence privée située dans le quartier Koulouba en est l’illustration la plus frappante. Nommé conseiller à la présidence de la République, deux petites années seulement lui auraient suffi pour se taper une jolie résidence non loin du palais. Ainsi va le Mali des cadres kleptocrates !
Ministère des Investissements et de la Promotion du secteur privé : à propos du financement des projets initiés par les Maliennes
Le réseau ONU-Femmes vient de débloquer six milliards (06) de francs CFA pour soutenir des projets des femmes au Mali. Cependant, les femmes maliennes joliment appelées par Mohamed Bathily dit Ras Bath «gorobiné- escrocs» n’ont pas bonne presse en matière de gestion de projets. Elles se sont spécialisées dans le détournement de l’aide publique au développement pendant ces 25 ans de démocratie.
Une des ministres de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a détourné à des fins personnelles un financement de l’UNICEF contre le trafic des enfants. La suite ? Elle fut limogée du gouvernement. Mais les fonds détournés auraient accouché d’un immeuble à l’ACI 2000.
Une autre ministre de ce même département a volé les fonds ACBF (2 milliards de FCFA) alloués aux femmes du cercle de Dioïla pour la fabrication du beurre de karité. Cette ministre, qui était divorcée, aurait repris son époux avec une partie de ces fonds et l’autre partie aurait servi à construire des immeubles et l’achat de véhicules de classe.
Sur ce tableau, les Maliennes, promotrices d’ONG, sont de véritables «gorobiné- escrocs». Ces trésors des «gorobiné» ne servent qu’à acheter des boubous, des voitures de classe et à l’envoi de leur progéniture dans des universités étrangères. Ces «gorobiné- escrocs» possèdent les plus belles sinon les plus extravagantes garde-robes du monde. Charmeuses, elles disposeraient d’une montagne de vêtements et plusieurs paires de chaussures. Pour s’en convaincre, faites un tour chez ces grandes dames, vous serez édifiés.
Vivement le bilan des ONG et associations féminines pour un nouveau départ.