La direction de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) vient d’organiser dans les locaux du Centre de formation permanent Amadou Samba Bathily à Kangaba, un atelier de formation des agents d’encadrement sur les bonnes pratiques agricoles du coton et des cultures de rotation avec la prise en compte des spécificités des femmes dans le cadre de la mise en œuvre du projet USAID-C4CP/IFDC/OHVN.
Ce projet de partenariat pour le coton exécuté dans les pays du C4 (Mali, Bénin, Burkina Faso, Tchad) est financé par l’USAID. Il vise à renforcer les capacités des agents d’encadrement et des producteurs en vue d’améliorer la sécurité alimentaire des populations rurales.
Au regard du nombre élevé des personnes à former et pour une plus grande efficacité, deux lieux de regroupement ont été choisis pour une seule session. Le premier regroupement a eu lieu à Kangaba avec la participation des agents des secteurs de Bancoumana, Kangaba, Kati, Koulikoro et Sirakorola. L’autre regroupement était basé à Ouélessébougou et a réuni les agents des secteurs de Dangassa, Faladiè, Gouani et Ouélessébougou.
Les deux regroupements ont travaillé chacun pendant 5 jours. Au centre des ateliers, deux modules relatifs à l’amélioration de la qualité du coton graine et aux activités post-récolte. Ils ont permis de former 57 agents d’encadrement, dont 17 femmes, sur les techniques de récolte, de stockage, de triage, de classement, de commercialisation et transport du coton graine.
Une bonne partie des rencontres a été consacrée aux cultures de rotation, notamment le stockage, la conservation et la transformation du maïs, de l’arachide et du niébé. Sur ce point, deux objectifs sont visés. Le premier vise à appliquer les bonnes techniques de stockage et de conservation du maïs, de l’arachide et du niébé afin d’obtenir un produit qui conserve toutes ses qualités organoleptiques, nutritionnelles, marchandes ainsi que sa faculté germinative lorsqu’il sera utilisé comme semence.
Le second objectif visé est de produire un produit fin prêt à la consommation humaine qui garde toutes ses qualités organoleptiques, nutritionnelles et marchandes pour valoriser nos produits agricoles et les rendre plus compétitifs sur les marchés mondiaux.
La formation a été assistée par le coordinateur national de l’Institut international pour le développement des engrais (IFDC). A mi-parcours des travaux, les participants ont effectué une visite au grand magasin de stockage de céréales d’une capacité de 1000 tonnes construit dans la cour de l’OHVN.
S. DOUMBIA
AMAP-Kangaba