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Examens scolaires de fin d’année : Opération moralisation
Publié le mardi 5 avril 2016  |  L’Essor
Education/enseignement
© aBamako.com par A S
Education/enseignement secondaire: Visite du ministre Moussa Bocar Diarra dans les centres d`examen du baccalauréat
Bamako, le 11 juin 2013. Le ministre de l`éducation nationale, de l`alphabétisation et des langues nationales, Moussa Bocar Diarra a sillonné quelques centres d`examen du baccalauréat.




Il faut informer et sensibiliser les acteurs du monde éducatif pour les amener à adopter des pratiques favorisant le bon déroulement des examens scolaires

Les examens scolaires de fin d’année sont prévus à partir du mois de mai. Une délégation du ministère de l’Éducation nationale conduite par le directeur adjoint du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Mamadou Coulibaly, a donc effectué du 29 mars au 2 avril une mission sur la moralisation des examens scolaires dans les 3 académies d’enseignement (AE) de Kayes, de Nioro du Sahel et de Kita. La mission a pris fin le 2 avril dans la ville de Kita par une rencontre entre les visiteurs, les responsables du conseil communal, du conseil de cercle, des comités de gestion scolaire (CGS), l’Association des parents d’élèves (APE), les syndicats d’enseignants, les promoteurs d’écoles, les partenaires sociaux et les forces de sécurité. Outre le directeur de l’Académie de Kita, Kinane Ag Gadeda, le préfet adjoint du cercle de Kita, Moussa Diallo, les autorités administratives, politiques, traditionnelles et les notables de la capitale de l’arachide étaient présents.

On entend par moralisation des examens, une opération qui consiste à informer et sensibiliser les acteurs du monde éducatif et à les amener à adopter des pratiques favorisant le bon déroulement des examens scolaires. Le doyen de la délégation du ministère, Hassimi Adama Touré, a cité la fuite de sujets et la fraude au premier rang des pratiques qui entravent le bon déroulement des examens scolaires. Il a défini la fuite de sujets comme la soustraction ou la divulgation de tout ou partie du contenu d’une épreuve avant l’ouverture de son enveloppe lors de l’examen.

Les origines de cette mauvaise pratique sont multiples et ne sont pas déterminées de façon précise. Le phénomène touche généralement les matières « principales » des candidats. La fuite de sujets a toujours existé. Mais elle s’est accentuée et généralisée depuis 2008, date à laquelle l’on a procédé à la réforme des examens, et en 2010 lorsque toutes les matières ont été introduites dans les examens scolaires, a souligné Hassimi Adama Touré. Les moyennes de classe n’intervenant presque pas, les candidats sont prêts à tout pour se procurer des sujets avant la date indiquée.
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