Contrairement à certaines informations, Iyad Ag Ghaly, le chef d’Ançar Eddine, n’a jamais été en Libye et n’est pas non plus installé à Tinzawatène côté algérien. Malgré sa débâcle en 2013 suite à l’intervention des forces françaises, le jihadiste malien en chef n’a réellement jamais quitté le territoire plus d’un mois.
Il se pavane depuis dans la région de Kidal, plus précisément dans les montagnes de l’Adrar. Cette information a été obtenue de Souleymane Kéita, l’émir de la katiba Halid Ibn Walid, arrêté il y a une dizaine de jours et soupçonné de nombreux actes terroristes au Mali, notamment à la frontière avec la Mauritanie.
Les deux hommes, qui se sont connus au début des années 2000 à Bamako, à la mosquée Markaze, du mouvement Tabligh, et qui ont toujours gardé un fort lien d’amitié, devaient se retrouver ce mois-ci pour donner de nouvelles orientations à leurs actions sordides dans le Sahel.
Ces révélations renforcent les accusations contre la France et l’Algérie qui connaissent le lieu de refuge de cet individu devenu le seul obstacle au retour de la paix et qui reçoit régulièrement la visite de nombreux leaders des mouvements armés. Mais, hélas, nos amis ne font rien pour le neutraliser quand bien même ils ne cessent de jurer leur détermination à frapper sans rémission les terroristes.
DAK