Prêcher un monde de paix était l’objectif de la conférence annuelle de l’organisation Jamat islamique Ahmadiyya qui s’est tenue durant trois jours à l’école ADF de Djélibougou. Les rideaux sont tombés le dimanche dernier.
Pour l’occasion, plusieurs participants étaient venus de toutes les régions du Mali et de l’extérieur. Les organisateurs ont profité de cette tribune pour prêcher un Mali de paix et de réconciliation. Le thème central de la 9e année de Jalsa Salana était “les clés de la paix dans un désordre universel”.
Durant trois jours, des conférences ont été prononcées sur des thèmes comme la valorisation de la femme, l’islam et le terrorisme. Des stands d’exposition ont été visités par les participants. On pouvait y trouver des documents sur la vie du prophète Muhammad (SAW) et le Saint Coran et l’historique de l’organisation. La traduction du Saint Coran en plusieurs langues dont le bambara, la crise du monde et les solutions de l’islam.
A propos de la lutte contre le terrorisme, Jama’t islamique prône une union entre les Etats, dans la mesure où aucun Etat seul ne peut éradiquer le phénomène. Selon elle, il faut la solidarité internationale. Oumar Moaz Coulibaly, prédicateur, a salué le bon rapport entre Jama’t islamique Ahmadiyya et les autres groupements religieux ou organisations islamiques du Mali.
Le satisfecit du nouvel émir
Le nouvel émir Zafar Ahmad Butt a estimé que l’objectif escompté a été atteint, car pour lui, le but de Jalsa est de former, éduquer les fidèles qui ont envie de renforcer leur foi. Il a remercié les autorités nationales pour leur participation et soutien. Et de féliciter le coordonnateur de l’organisation pour la réussite de l’événement.
A l’en croire, son organisation n’a jamais cessé de condamner le terrorisme. “Les guerres c’est avec les plumes et les arguments non les fusils”, a-t-il prôné. La solution aux problèmes auxquels le monde est confronté réside dans l’échange inter religieux. Et d’inviter les autres à s’inspirer de Jama’t islamique dont les membres sont couramment agressés au Pakistan, mais l’organisation leur a toujours demandé d’agir avec le pardon et tolérance.
Yehia M. Baby
Stagiaire