Siby : l’école fondamentale a 70 ans

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Publié le mardi 5 avril 2016 | Le challenger

Le collectif des élèves et étudiants ressortissants de Siby, en accord avec les autorités villageoises, administratives, religieuses, les associations et partenaires de l’école, célèbre les 9 et 20 avril 2016, les soixante dix (70) ans de la création de l’école fondamentale de Siby.
L’école Fondamentale de Siby a été créée en 1945 avec trois classes recouvertes de pailles. Aujourd’hui, elle compte 26 classes dont 17 sont fonctionnelles avec 3 directions. Sur les 23 enseignants de l’école, 10 s’occupent du second cycle contre 13 pour le premier cycle. L’effectif de l’école se chiffre à 1047 élèves dont 458 au second cycle et 589 au premier cycle. En soixante dix ans d’existence, l’école a formé plusieurs générations de cadres de divers horizons. Aujourd’hui, l’école de Siby est confrontée à d’énormes problèmes qui constituent des obstacles majeurs pour le développement de l’éducation. Parmi ces problèmes, on peut citer le faible taux d’admission des élèves dans les différents examens et concours, l’élévation du taux de déperdition scolaire, l’insuffisance voire le manque de personnel enseignant qualifié, la faible implication des parents dans le suivi des enfants à l’école, le départ des élèves pour l’aventure. Le collectif des élèves et étudiants ressortissants de Siby, présidé par le jeune dynamique Marihouma Koné, compte faire de la célébration une tribune pour plaider la cause de l’établissement scolaire. Le collectif compte aussi profiter de cette célébration pour informer et sensibiliser les structures impliquées dans la gestion scolaire sur la nécessité de promouvoir l’éducation et de lutter efficacement contre la déperdition scolaire.
L’un des temps forts de cette cérémonie qui va regrouper plusieurs personnalités, sera le baptême de l’école qui portera désormais le nom de son deuxième directeur, un enseignant modèle qui s’est beaucoup battu pour le rayonnement de l’établissement. Diakaridia Djiré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, sera immortalisé.
C. Doumbia